Le jour où Sablé est tombé amoureux du Chaudron

Pros | Publié le par Faustine | 44 commentaires
Actuellement directeur du centre de formation, Julien Sablé fût surtout un joueur emblématique des Verts dans les années 2000. Dans le dernier numéro de Maillot Vert, ce dernier a livré une anecdote sur son arrivée au club lorsqu'il avait quinze ans.

"On m’a longtemps accusé de faire un coup de com’ à chaque fois que j’ai raconté cette anecdote. Elle est pourtant marquante, à tel point que ma carrière de joueur professionnel à l’AS Saint-Etienne, ainsi que ma vie d’homme, ont sans doute débuté un soir de février 1995. Au travers d’un coup de cœur, toujours gravé en moi, et que je ne cherche pas à expliquer ni à comprendre vingt-deux ans après. Gérard Fernandez et Christian Larièpe, qui s’occupaient à l’époque du centre de formation, m’avaient donné rendez-vous devant le stade Geoffroy-Guichard pour que je vienne visiter les installations du club. J’avais 15 ans et trois clubs me proposaient de rejoindre leur centre : l’ASSE, l’OM et le FC Martigues. Avec mes parents, nous avions quitté Marseille dans la journée, profitant du fait que je n’avais pas école le lendemain. Nous sommes arrivés en pleine nuit, vers 21 heures, et comme Gérard Fernandez était en retard, je suis sorti de la voiture pour me balader devant le stade vide. J’ai instantanément été impressionné par le Chaudron, par son architecture, ses tribunes et lorsque je suis remonté dans la voiture, j’ai dit à mes parents : "C’est ici que je veux jouer" . Je n’ai même pas eu besoin de me faire une idée plus précise le lendemain : l’enfant qui avait été nourri des exploits de l’OM au stade Vélodrome était devenu raide dingue du Chaudron. Et alors même que je n’avais connu à l’époque que le Vélodrome car mon père, qui était abonné, m’y emmenait très souvent. Gérard Fernandez et Christian Larièpe sont venus à Marseille deux mois après notre premier rendez-vous. C’était pour me faire signer. Ils m’ont offert, ce jour-là, mon tout premier survêtement de l’AS Saint-Etienne que j’ai aussitôt enfilé avec une grande fierté. Mon père m’avait juste dit de ne pas le mettre une fois sorti de la maison car on habitait tout de même à Marseille (rires). "

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