Le jour le plus long

Pros | Publié le par Pierre Roure | 0 commentaire
Que c’est cruel les jours de finale ! Il faut dire qu’en tant que supporters stéphanois, nous ne sommes plus vraiment habitués à ce genre de rendez-vous depuis trente ans ! Cette attente interminable nous ronge et en même temps nous exalte. On se prend à rêver voir notre capitaine Loïc Perrin brandir fièrement la Coupe aux alentours de 23h00 entouré par tous ses coéquipiers. Un match digne d’un scénario de film Hollywoodien avec un happy end en notre faveur. Le lendemain, on s’imagine toute la ville à l’unisson pour fêter ses héros sur l’air de l’hymne de Monty, les joueurs embrassant le graal à bord du bus impérial, le tout dans une ambiance comme à la belle époque… Tous les voyants sont au vert Hélas, nous ne sommes encore qu’à quelques heures du coup d’envoi et l’issue de la soirée reste incertaine. Les superstitieux peuvent se rassurer : notre porte bonheur Brandão est bien là, la doudoune de Christophe Galtier aussi… Tous les voyants sont au vert à en juger la presse qui ne tarit pas d’éloges sur le peuple stéphanois. Le pays semble acquis à la cause verte et Antonetti est malin en comparant son équipe à des irréductibles bretons que toute la France veut voir vaincus. Dans un stade où les chants stéphanois raisonneront comme jamais, il faut croire que les verts mettront du rythme dès l’entame du match pour faire douter cette équipe de Rennes apathique lors de ses dernières prestations. Méfiance tout de même, les « tocards » (comme aime les nommer leur entraineur Corse) auront à cœur de relever ce défi pour sauver leur saison. Et même si Alessandrini sera en tribune, les rouge et noir pourront compter sur des individualités très dangereuses à l’image de Julien Féret ou encore Jonathan Pitroipa. Chasser les mauvais souvenirs Sous-estimer le Stade Rennais serait une grave erreur. Ne retombons pas dans les travers du passé ; c’est souvent dans ces matchs importants que l’équipe a déjouée. Souvenons-nous des derbys précédents mal négociés alors que l’équipe était en pleine confiance, des deux finales de Gambardella perdues par les jeunes faute d’un mental assez solide… J’ai foi en mon équipe qui cette année démontre une sérénité à toute épreuve. Il y a peu de temps encore, nous n’espérions plus grand-chose quand le club adverse ouvrait le score. Aujourd’hui, les temps ont changé et des joueurs clés sont capables de renverser le cours d’un match en s’appuyant sur un collectif solidaire. Malheureusement, je crains qu’un homme nous manque ce soir : Jérémy Clément. Un joueur exemplaire qui a toujours effectué un travail de l’ombre remarquable au milieu de terrain. Depuis sa grave blessure, l’équipe a perdu de son efficacité dans l’entrejeu et les résultats s’en font ressentir. Espérons que cette absence ne nous empêche pas de glaner cette Coupe de la Ligue et de rentrer dans l'Histoire… En attendant, cet état d’euphorie général n’est pas déplaisant à vivre et la pression ne va faire que s’accentuer jusqu’au coup d’envoi. La vie de supporter de l’ASSE nous a souvent causé des maux de tête, tâchons de prendre cette journée comme une récompense de notre fidélité à ce maillot qui nous procure tant de plaisir ! Allez les Verts !
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