Le gardien de Jura Sud s'exprime autour des incidents lors de #JSFASSE
En marge du match de Coupe De France entre Jura Sud et l'ASSE, Cédric Mensah s'est exprimé sur les incidents qui ont émaillé la première période de la rencontre entre l'ASSE et le club amateur du Jura. Son récit ne plaide pas vraiment en la faveur des supporters des Verts.
Cédric Mensah est revenu dans les colonnes du Progrès sur les incidents du match et sur le pétard qui a explosé près de lui (à une dizaine de mètres selon ses propos), provocant l'arrêt de la rencontre au bout de trois minutes et trente secondes. Pour le portier de Jura Sud, tout était assez chaotique : "Au bout de quelques secondes, lorsque le ballon était dans le camp stéphanois, j’ai entendu une puissante détonation et j'ai senti une douleur au niveau de mon oreille droite. J’avais vraiment l’impression qu’une bombe avait explosé et j’ai senti la pelouse vibrée. Mon premier réflexe a été de m’écarter de cette zone, j’ai eu l’instinct de survie".
Une déclaration qui ne devrait pas plaider en faveur de l'ASSE alors que la commission de discipline de la FFF a décidé ce jour de se saisir du dossier. Si la version du portier de Jura Sud se révèle être la même que celle des officiels, on peut craindre le pire du côté de l'ASSE en terme de sanction(s). Dans son récit au Progrès, Mensah poursuit : "Après la détonation, l’arbitre s’est tourné vers moi, il m’a vu et a stoppé le jeu. Même sur le reste du terrain, le bruit a surpris tout le monde. Je ne vais pas mentir, sur le moment, ça m’a vraiment secoué".
Conscient de l'importance de son témoignage, Cédric Mensah explique ensuite le protocole mis en place par l'arbitre et la déléguée durant la petite demi-heure d'interruption de la rencontre : "L’arbitre et la déléguée m’ont appelé et m’ont demandé si je me sentais capable de poursuivre. J’ai expliqué que oui, et c’est là qu’ils ont décidé de reprendre la rencontre."
Le gardien de de 32 ans explique ensuite le retour sur la pelouse des 22 acteurs et les premières minutes de reprise du jeu, là aussi, les supporters stéphanois sont pointés du doigt : "Les supporters qui chambrent, qui crient ou qui te disent “on va te renvoyer un pétard”, forcément, on a une oreille qui est du côté de la tribune. Juste avant le deuxième but, un genre de feu d’artifice a éclaté, et j’ai interpellé l’arbitre, en lui disant qu’il y avait encore eu une détonation… Il m’a regardé et a laissé joué. C’est dommage, ça a gâché un peu la fête."
Retrouvez le témoignage complet de Cédric Mensah dans les colonnes du Progrès
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