Le Buteur taxe l'ASSE de racisme

Pros | Publié le par Tibo | 0 commentaire
Heureusement que le ridicule ne tue pas, car les journalistes et responsables du torchon nommé : Le Buteur seraient déjà six pieds sous terre... Dans une diatribe nauséabonde sur leur site internet, le média explique "les vraies raisons de la mise à l'écart de Faouzi Ghoulam". Mettant en avant la religion du joueur, mais aussi ses origines Algériennes. Pointant du doigt le racisme de Roland Romeyer et de Christophe Galtier. Des accusations graves, sans fondement bien entendu, extraits : A Saint-Étienne, ce n’est pas toujours bon d’être algérien et musulman ! Titulaire indiscutable jusque-là, Faouzi Ghoulam est devenu subitement un second choix pour des raisons pas du tout techniques. En tout cas, c’est ce que le président de Saint-Etienne, Roland Romeyer, a déclaré hier à la presse sportive française : «Je lui ai (à Ghoulam, ndlr) dit que certaines choses nous avaient déplu. Politique et religion doivent rester en dehors du football. Il l’a compris.» A la lecture de cette déclaration, on comprend assez nettement qu’à Saint-Etienne, il ne suffit pas seulement d’être talentueux pour gagner sa place et l’estime de son entraîneur. En effet, il parait bien clair que dans ce club, qui a vu défiler plusieurs Algériens dont Karim Fellahi, Kader Ferhaoui et un certain Rachid Mekhloufi, même les libertés des personnes sont bafouées. Autrement dit, il ne fait toujours pas bon de revendiquer ses racines et sa religion à Saint-Etienne. Sinon, comment peut-on reprocher à un jeune joueur formé au club de jeûner le mois sacré de Ramadhan, ou de célébrer la victoire en Coupe de la Ligue, le 21 avril passé, dans les rues de Saint-Etienne en compagnie de ses compatriotes et en brandissant fièrement le drapeau algérien ? C’est les deux reproches sortis par le président Romeyer à Ghoulam lorsqu’il l’avait reçu dans son bureau, samedi. Considéré comme l’un des meilleurs arrières latéraux de sa génération en France, Faouzi Ghoulam paie cash son choix de jouer pour l'Algérie, alors qu'il était régulièrement convoqué en équipe de France Espoirs. Il s'est retrouvé du coup face à une situation sportive difficile, lorsqu'on sait qu'il est nettement plus talentueux que ses concurrents dans son club, alors que son coach, Christophe Galtier, bien rancunier envers lui, continue de l'ignorer pour lui faire payer sa décision de rallier les Verts en Afrique du Sud le mois de décembre dernier, au moment où ses camarades à l'ASSE préparaient une demi-finale de Coupe de la Ligue et des matchs importants de championnat. C’est donc facile de coller l’étiquette de l’échec du transfert de Faouzi à son entourage, alors que la déclaration du président de Saint-Etienne vient tout mettre au clair à ce sujet. Faouzi paie son dévouement pour son pays, c’est clair et net. Son cas interpellera les autres jeunes, c'est sûr ! C'est une certitude, les jeunes espoirs appelés à défendre à l'avenir les couleurs de l'EN, à l’instar de Rachid Ghezzal, Yassine Benzia ou Aïssa Mandi, ne devraient pas trop réfléchir avant de rendre leur réponse à la FAF. Le cas Ghoulam, marginalisé au moment où il avait le plus besoin de l'apport mental de ses dirigeants et de son entraîneur, va certainement interpeller les autres éléments convoités par la sélection. Ils savent, en tout cas, que lorsqu’on est algérien ou fils d’émigrés en France, il faudra montrer plus qu’un jeune Français, au risque de se retrouver ignoré. Bien entendu dans son explication, "Le Buteur" avance la nette supériorité de Faouzi Ghoulam sur Jonathan Brison. S'appuyant sur ... rien puisqu'on ne trouve aucune argumentation à ce niveau, juste une affirmation. On ne s'attardera pas sur les chiffres qui montrent que l'ASSE est plus performante avec Jonathan Brison. Bref, doit-on y voir un racisme envers les roux de la part du média Algérien ? Nous vous laissons seul juge !
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