Lagrange fier d'avoir porté le maillot Vert

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 8 commentaires
Christophe Lagrange a évolué durant deux ans sous les couleurs de l'AS Saint-Etienne. Deux années éprouvantes pour le club, qui a flirté avec la relégation en National. Dans une interview accordée à Foot d'Avant, l'ancien attaquant revient sur ses vertes années et sur la ferveur entourant le club stéphanois, même lors des plus sombres heures du club... 

"Tout simplement parce que l’entraîneur est Pierre Mankowski et qu’il a été entraîneur au Havre. Il m’a annoncé qu’il allait entraîner Saint-Étienne et qu’il voulait m’avoir dans son effectif. A l’été 1996, il me reste un an de contrat au Havre mais le HAC me dit qu’il ne compte plus trop sur moi. A ce moment-là, j’ai 30 ans et j’ai encore envie de jouer. J’ai aussi signé à Saint-Étienne car c’est Saint-Étienne, l’un des clubs que je supportais plus jeune. Le challenge de la remontée était également super intéressant. Je ne regrette pas mon choix car j’y ai passé de bons moments mais en termes de résultats sportifs, ça aurait dû être mieux. Sinon par rapport aux supporters, l’engouement autour de Saint-Étienne, c’est quelque chose de magique. Je suis fier d’avoir porté le maillot des Verts. Pendant mes deux saisons à Saint-Étienne, j’ai joué 69 matchs toutes compétitions confondues et marqué 9 buts.

Il y avait quelques problèmes financiers au club, le président de l’époque avait été nommé au dernier moment. Il y avait aussi des travaux au Stade Geoffroy-Guichard en vue de la Coupe du Monde 1998. Deux tribunes étaient fermées. Je pense également que le club a eu du mal à digérer la descente en D2. On a failli descendre en National. Ça aurait été la mort du club. Heureusement, nous avons réussi à sauver Saint-Étienne lors de la dernière journée de la saison 1996/97.
J’ai eu l’impression qu’on venait de gagner la Coupe de France voire la Coupe du Monde. Je revois encore ces supporters stéphanois qui attendent le coup de sifflet final debout sur les grillages pour nous féliciter alors qu’on avait fait une saison de merde. Heureusement, Jérémie Janot effectue un arrêt décisif à un quart d’heure de la fin. Un arrêt qui sauve Saint-Étienne. Quand l’arbitre siffle la fin du match, c’est l’explosion de joie : je vois tous ces supporters avec leur maillot vert à la main, le visage peint en vert, qui viennent vous embrasser et vous prendre dans les bras. C’était énorme. Vraiment énorme. Ça restera gravé dans ma mémoire."
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