La LFP veut réformer le football professionnel français
L'heure est à la réforme du football professionnel français, avec en toile de fond, la volonté de moderniser la Ligue 1 pour la rendre plus attractive mais aussi performante.
Dans les colonnes de L'Équipe ce jeudi, le quotidien sportif détaille les projets majeurs. Le premier concerne le premier contrat professionnel, limité à trois ans actuellement et que les clubs souhaitent étendre à cinq ans. Une évolution qui se fera forcément avec des contreparties, comme l'a déjà précisé l'UNFP. Dans les contreparties justement, on pourrait retrouver une limitation des effectifs à 24 joueurs, sans prendre en compte les contrats pro. L'instauration d'un salary cap global pour les clubs ou encore d'une luxury tax : un système qui pénaliserait les clubs dépassant une certaine masse salariale. Une pénalité financière serait appliquée puis redistribuée à l'ensemble des participants.
Deuxième projet, le relooking du produit pour l'étranger. Cette mission pourrait être confiée à Nasser al-Khelaïfi. Un objectif majeur, rafraîchir l'image de la Ligue 1 à l'étranger.
Le point 3 concerne la gouvernance, avec comme possible principal changement, la création d'une filiale commerciale de la LFP. Il est également envisagé de resserré le conseil d'administration de la Ligue qui compte actuellement 25 membres.
Enfin, le dernier projet revient souvent sur la table. Celui de l'arbitrage et du souhait d'équiper les arbitres d'un micro afin d'être un peu plus en immersion dans la rencontre. Pour cela, il faudra convaincre l'IFAB, en charge des lois du jeu et qui ne semble pour l'heure pas très ouverte à cette idée.
