La LFFP attend beaucoup de l'ASSE dans les prochaines années

Féminines | Publié le par Tibo | 0 commentaire

Le football féminin français a engagé une mue qui doit lui permettre d'hausser le niveau de ses championnats et de professionnaliser beaucoup plus de clubs. Un changement qui a déjà de premiers effets selon Paul-Hervé Douillard, directeur de la Ligue féminine de football professionnel qui s'est confié à flashscore

Paul-Hervé Douillard : "Il y a un mouvement qui est en cours, et il y a des clubs qui vont apparaître, d'autres qui vont malheureusement descendre, mais ça correspond aussi à des niveaux d'investissement ou à des niveaux de professionnalisation. C'est dans cet objectif que nous avions réformé la Seconde Ligue il y a trois ans maintenant avec le passage en poule unique, en souhaitant que les clubs accédants soient des clubs structurés, et qu'ils amènent une plus-value au championnat quand ils arrivent en Arkema Première Ligue. Je pense que c'est ce qui est en train de se passer."


Dans cette logique de montée en puissance, l'AS Saint-Étienne est un club qui est particulièrement attendu dans les prochaines saisons, avec un nouvel actionnaire, Larry Tanenbaum qui attache beaucoup d'importance aux sports féminins et des moyens financiers qui vont croître afin de permettre à l'ASSE de se mêler à la course pour l'Europe : "Je pense que c'est très lié à ce qu'on vient d’évoquer, avec l’arrivée de nouveaux clubs dans la Première Division. Et c'est vrai que malgré tout ce qu'on entend, les budgets des clubs évoluent à la hausse, les salaires des joueuses également, même si c'est encore sans doute insuffisant.

Il y a effectivement de plus en plus de clubs qui s'investissent fortement avec des ambitions à moyen terme. Saint-Étienne par exemple est un club qui, à moyen terme suite à l'arrivée de Tanenbaum au club, veut être européen. Marseille, qui vient de monter, a aussi pour objectif d’être européen dans les deux ou trois ans.

Donc on constate que ce sont des clubs qui arrivent avec des vrais projets à long terme. Et pour nous, c’est satisfaisant parce que le projet, il faut le développer de façon globale : il y a l'équipe première, mais il y a aussi ce qu'on met autour de l'équipe première, la qualité des infrastructures, de compétition, d’entraînement, les projets de formation… On a encore trois clubs qui vont déposer un dossier d'agrément pour les centres de formation. On sent que c'est un mouvement qui est en marche. Et j'ajoute qu'il y a aussi des projets très structurés en Seconde Ligue, et même bientôt en D3."

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