La finale de 1976 souffle sa 46e bougie

Club | Publié le par Evect | 9 commentaires

Voilà 46 ans que les Verts, accompagnés de 35 000 supporters, ont fait face aux maudits poteaux carrés. Alors que la capitale écossaise s’était vue submergée d’une vague verte, c’est tête baissée que les Stéphanois avaient rejoint le vestiaire au coup de sifflet final.

Si la légende aujourd’hui résonne pour certains à travers les récits de nos pères ou de nos grands-pères, l’évocation de la finale du 12 mai 1976 fait toujours écho dans la mémoire stéphanoise.

Les Verts de Robert Herbin avaient d’abord entamé la Coupe des clubs champions européens par une rencontre face au FC Copenhague. Ils s’étaient alors imposés par deux fois (0-2 et 3-1). Face aux Glasgow Rangers les Stéphanois franchissaient le deuxième tour avec succès. En quart de finale l’ASSE devait alors composer avec le Dynamo Kiev. Si le match aller avait mis à mal les motivations stéphanoises en raison d’une défaite deux à zéro dans des conditions climatiques désastreuses, la rencontre retour à Geoffroy-Guichard allait se faire une place dans la légende. Portés par un Chaudron prêt à imploser, les Verts avaient d’abord fait durer le suspense en concédant le nul à la mi-temps. La suite appartient à l’histoire. L’ouverture du score par Hervé Revelli, le coup franc imparable de Jean-Michel Larqué puis la délivrance offerte à la 113e minute par celui que l’on surnommera par la suite l’Ange Vert, Dominique Rocheteau.


Suite à une demi-finale face au PSV Eindhoven remportée par un seul but d’avance, les Verts de Robert Herbin obtenaient leur ticket pour la finale à Glasgow. Après avoir éliminé les plus grandes écuries européennes de l’époque, l’ASSE s’attaquait à l’ogre munichois, double tenant du titre. Privés de Gérard Farison et de Christian Synaeghel, les Stéphanois devaient alors également composer avec l’état de santé de Dominique Rocheteau, touché à la cuisse.

Malgré un match dominé par les Foréziens, 12 tirs et surtout 2 transversales, les Verts laissaient la victoire leur échapper à la 57e minute avec l’ouverture du score de Franz Roth pour le Bayern de Munich.

En dépit de la défaite, les Verts de Robert Herbin étaient accueillis dès le lendemain en héros à leur retour en France. Invités à l’Elysée, les joueurs stéphanois devaient d’abord descendre l’avenue des Champs-Elysées, envahie de 100 000 personnes toutes de Vert vêtues pour l’occasion.


Bien que le match n’eût pas permis aux Verts de rentrer à Saint-Étienne le trophée sous le bras, la finale des poteaux carrés reste encore l’un des symboles de la légende de l’ASSE.

keyboard_arrow_down Commentaires (9) keyboard_arrow_down