L'ASSE ne croule pas sous les offres de rachat
La journée de lundi était très attendue par les supporters des Verts. Il s'agissait du dernier jour dans le processus de rachat du club, pour déposer une offre ferme.
On ne peut pas dire que l'AS Saint-Étienne soit l'objet de nombreuses convoitises, malgré les tentatives de communication pour susciter l'intérêt.
Si L'Équipe évoquait 170 offres, on n'est bien loin d'un tel engouement. Tout au plus, le club a vu une dizaine de projets tenter leur chance depuis le début de la mise en vente officielle du club. Le processus de vente veut que les actionnaires effectuent un choix pour entrer ensuite en négociation exclusive. Le choix est restreint, puisque les offres fermes ne seraient pas nombreuses
Une offre a été formulée par le drômois, membre du conseil d'administration du club et candidat déclaré depuis plusieurs mois. Olivier Markarian est un proche de Roland Romeyer, ancien sponsor du club et abonné à Geoffroy-Guichard. Il a réussi à lever entre 15M€ et 25M€ via un tour de table local. Il s'appuie selon les informations circulant, sur un fonds d'investissement luxembourgeois.
Une seconde offre émanerait d'un projet porté par un fonds basé en suisse appuyé par un autre fonds nord-américain, des fonds chinois seraient même impliqués selon L'Équipe. Ce projet plus international serait porté par Jean-Michel Roussier, dont le nom circule depuis plusieurs jours. Mathieu Bodmer est annoncé au poste de directeur sportif, si ce consortium parvient à prendre les commandes du club. Questionné sur RMC à ce sujet hier, dans Rothen s'enflamme, l'ancien joueur de l'ASSE a une nouvelle fois démenti son implication.
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Dans les candidats déclarés au rachat du club, il y avait bien évidemment SAR Norodom Ravichak, dont le projet a aujourd'hui du plomb dans l'aile. Le fonds d'investissement américain, Terrapin Partners LLC a eu accès à la dataRoom, mais les dernières informations ne font pas état d'une offre ferme.
Que peut-il se passer désormais ? KPMG doit encore étudier les offres formulées. Si une offre retient l'attention des deux actionnaires du club, ils pourront alors entrer en négociation exclusive avec le porteur du projet. Dans le cas contraire, la vente pourrait être une fois de plus repoussée.
Une troisième option peut se présenter. Durant le processus de vente, différents porteurs de projets se sont renseignés, avant de se retirer devant les exigences dans un premier temps élevées des co-actionnaires.
La nette dévalorisation du club pourrait faire réagir d'anciens candidats qui pourraient dès lors, formuler une offre. Néanmoins, pour être considérée, il faudra au préalable que les offres formulées officiellement avant le lundi 8 novembre à 18h00 soient toutes rejetées.
