L'ASSE n'a qu'une hâte, retrouver le Chaudron !

Stade | Publié le par Joris | 7 commentaires

Un des grands sujets de la conférence de presse avant la rencontre entre l'AS Saint-Étienne et le Grenoble Foot 38 a bien évidemment été le retour du public au Stade Geoffroy-Guichard. Les Verts ont hâte d'y être. 

Voilà maintenant 124 jours et quelques 17 heures que les supporters stéphanois n'ont pas pénétrer dans l'enceinte du Chaudron pour assister à un match de leur équipe favorite. Un temps qui a paru extrêmement long pour les joueurs stéphanois, leur entraîneur mais aussi et surtout pour les supporters de l'AS Saint-Étienne qui ont pour beaucoup l'habitude de s'y rendre plusieurs fois par mois. 

Ce samedi 1er octobre à 15 heures et même un peu avant pour la plupart, l'heure des retrouvailles sonnera. Ils seront plus de 20 000 à garnir les tribunes du stade Geoffroy-Guichard, toujours privé de l'un de ses poumons, le Kop Sud qui doit encore purger deux matchs de huis clos. 


Forcément interrogé sur le sujet en conférence de presse d'avant-match, Laurent Batlles n'a pas caché avoir hâte de retrouver le 12ème homme stéphanois : "On est impatient d'y être. On a envie de le vivre avec eux, les joueurs et les gens aussi. Tout ce qu’on entend dans la vie de tous les jours c'est que les gens ont envie de revenir au stade. Nous on a vraiment envie de revivre les choses pleinement avec nos supporters. C'est plus intéressant à la fois pour nous et pour eux. Il faut que cela nous pousse à aller de l’avant et que cela nous permette continuer notre série positive chez nous. Le championnat se joue aussi là-dessus, sur ces matchs à domicile, en récoltant quelques points à l’extérieur aussi cela permet d'avoir un bon matelas de points."


Cela risque d'être un moment particulier pour les joueurs stéphanois qui ont disputé leurs quatre premiers matchs à domicile dans un stade vide. Laurent Batlles ne sait pas vraiment comment ses hommes réagiront : "Je ne sais pas, je vous dirai ça à la fin. Ils ont hâte d’être dans le stade avec leurs supporters, après on verra sur le moment donné. J’ai été joueur, c'est mieux de jouer dans un stade plein que vide. L'appréhension cela dure peut-être cinq ou dix minutes mais après vous ne pensez pas à ce qu’il se passe autour. La ferveur y sera."

L'entraineur stéphanois a connu l'ambiance en tant que joueur et en tant que supporter. Il se souvient notamment de la descente sur son but face à Marseille en 2010 (1-1) : "J'ai connu ce stade en tant que joueur puis supporter, dans ce stade quand ça pousse ça pousse. Par moment cela peut décupler certaines envies, certaines valeurs, on l’a vu sur beaucoup de matchs à Saint-Étienne. (...) Quand vous jouez avec ce maillot, dans ce stade et que vous avez la chance de marquer, c’est quelque chose que vous n’oubliez pas. Cela fait partie de votre carrière, de votre vie. Ce but-là, je n’étais pas loin de la tribune et j’avais l’impression que les gens allaient me tombait dessus (sourire). On était mené, on faisait un bon début de saison, on ne voulait pas perdre contre cette équipe-là. Quand vous donnez à ces supporters, ils vous le rendent."

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