L'ASSE garde une (très) grande place dans la vie de Curkovic
Le gardien légendaire de l'AS Saint-Étienne Ivan Cukovic s'est longuement exprimé sur le site officiel du club. Son passage à l'ASSE l'a marqué "à vie", comme de nombreux coéquipiers ayant porté le maillot vert.
En effet, dans les partenaires qui l'ont le plus marqué, on retrouve notamment trois stéphanois : "J'en citerais trois. Osvaldo (Piazza) dont l'apport à notre équipe fut inestimable. Il conjuguait puissance et détermination, rigueur et rage de vaincre. Il n'y avait pas une once de méchanceté en lui. Il mettait l'ambiance au sein du groupe. Un joueur et un homme au grand cœur. J'ai également beaucoup apprécié Georges (Bereta), un formidable bagarreur qui n'abandonnait jamais. La fatigue ne semblait pas avoir de prise sur lui. Et puis quelle force de frappe de son pied gauche ! Enfin, Jean-Michel (Larqué). Lorsque je dégageais, je le recherchais. Il nous inspirait tellement confiance de par sa justesse technique et sa sérénité. Vous lui donniez un ballon, il ne le perdait pas. Un véritable coffre-fort !"
Au niveau des entraineurs, Robert Herbin est forcément cité par le gardien emblématique de l'AS Saint-Étienne : "Et puis bien évidemment Robert Herbin, un homme exceptionnel, éminemment respectable dont j'étais très proche. Nous échangions beaucoup. Nous nous respections. J'étais quelque part un peu son relais sur le terrain."
Si Ivan Curkovic concède que sa plus grande désillusion a été vécue sous le maillot Vert avec cette finale perdue en 1976 à Glasgow face au Bayern Munich (0-1) où les Verts ont "buté sur ces fameux poteaux carrés", l'ASSE et la ville de Saint-Étienne demeurent dans ses plus beaux souvenirs : "L'ASSE et la ville de Saint-Étienne m'ont marqué à vie. J'y ai vécu des années merveilleuses. C'était chez moi ! Gravé à vie. La France, et tout particulièrement, c'est ma deuxième patrie. J'y retourne régulièrement. Toujours avec le même plaisir. À Saint-Étienne, je compte encore de nombreux amis fidèles."
