L'ASSE est un cas d'école pour Soucasse

Club | Publié le par Tibo | 54 commentaires

Jean-François Soucasse s'est confié dans les colonnes de L'Équipe sur la situation sportive du club. Le président exécutif de l'AS Saint-Étienne explique les difficultés rencontrées par l'ASSE en ce début de saison en raison notamment des changements radicaux opérés durant l'été. 

"Ce n'est pas un club lambda qui est tombé en Ligue 2. Ce qui nous arrive est un peu un cas d'école : celui d'un club longtemps en Ligue 1, qui voit son modèle économique et son effectif radicalement modifiés. On passe de 67 M€ à 29 M€ de budget. On perd quinze joueurs en fin de contrat, on en a transféré quatre et déjà recruté sept (huit désormais, avec l'arrivée Dreyer, ndlr). On a aussi changé tout l'encadrement technique. C'est d'une complexité rare. Derrière cette descente violente, au bout de trois saisons éprouvantes, on se retrouve face à une page blanche sur laquelle il faut réécrire un projet. Cela nécessite une reconstruction en profondeur du club."

Une reconstruction qui se déroule en trois étapes, le club du Forez étant dans la dernière. Une étape finale qui pose bien des difficultés aux dirigeants : "Après ce cataclysme, on a visé trois objectifs : 1) Trouver un entraîneur (Laurent Batlles), et c'était le plus important, pour porter un nouveau projet sportif. 2) Assurer la pérennité économique du club avec des transferts et le soutien des partenaires et des collectivités locales. 3) Monter une équipe la plus compétitive possible. On est dans la troisième phase, et il nous reste dix jours pour optimiser nos chances de la bâtir et de se séparer de joueurs qui nous ont fait savoir qu'ils avaient d'autres ambitions. Idéalement, on espère encore l'arrivée d'au moins un attaquant et d'un joueur par ligne."


Le chantier est donc encore important à quelques jours de la fin du mercato. Pourtant, l'ASSE savait depuis plusieurs mois qu'une reconstruction importante s'annonçait pour le club et l'équipe en Ligue 1 comme en Ligue 2. Ce qui laisse le sentiment une nouvelle fois, d'un manque de préparation et d'anticipation notamment sur le volet du recrutement. 

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