L'ASSE déboutée dans le procès des lanceurs de pièces
Hier, le tribunal correctionnel de Saint-Étienne a condamné deux supporters du club, pour un jet de projectiles sur une personne chargée d’une mission de service public avec une arme par destination en l’occurrence des pièces de monnaie.
Les faits remontent au 20 avril dernier. Ce soir-là, les Verts se jouent de l’Olympique Lyonnais grâce à un doublé de Lucas Stassin (2-1). Un match marqué par de nombreuses péripéties, sur le terrain et en tribunes. Pour rappel, juste avant le retour aux vestiaires en fin de première période, la rencontre avait été interrompue durant près de 45 minutes suite au jet d'un projectile, en l'occurrence, une pièce de monnaie qui avait terminé sa course à l'arrière du crâne de Mehdi Rahmouni, l'arbitre assistant du match. Ce dernier, après avoir pris un doliprane et pu se reposer durant l'interruption avait donné son autorisation pour reprendre la rencontre opérant son retour sur le terrain sous les applaudissements de Geoffroy-Guichard.
Les deux supporters incriminés ont écopé de trois ans d'interdiction de stade, de sept mois de prison avec sursis ainsi que d'une amende. Ils devront chacun verser 2500€ de dommages et intérêts à l'arbitre, Medhi Rahmouni. Lors de ce procès, l'AS Saint-Étienne, la Fédération Française de Football ainsi que la Ligue de Football Professionnel se sont constitués partie civile. La FFF et la LFP ont demandé et obtenu 1€ symbolique en dommages et intérêts.
De son côté, l'AS Saint-Étienne avait effectué une demande plus importante financièrement, pour compenser le préjudice subi. Le club avait prévu de reverser cette somme à l'UNAF, L'Union Nationale des Arbitres de Football mais a été débouté de sa demande par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne.