L'arbitrage français vers plus de fluidité et d'intelligence !

Pros | Publié le par Tibo | 16 commentaires

L'arbitrage français devrait prochainement entrer dans une nouvelle ère. Après la nomination d'Antony Gautier comme directeur de l'arbitrage et de Stéphane Lannoy qui devrait occuper une fonction hybride plus centrée sur l'arbitrage professionnel, des changements forts sont annoncés.

Les arbitres se réunissaient hier à Clairefontaine, Éric Borghini, président de la commission fédérale des arbitres (CFA) a présenté la nouvelle philosophie prônée et qui devait être développé lors du comex de la Fédération ce matin dans les colonnes de L'Équipe : "Nous devons avoir un arbitrage beaucoup plus en phase avec le football. C'est le souhait de la LFP et des clubs, et c'est un souhait que partage la Fédération. On veut plus de fluidité dans le jeu, de l'intelligence et de la psychologie. D'ailleurs, sans qu'on leur dise, les arbitres, qui sont des gens intelligents, habiles, flexibles et intuitifs, ont d'eux-mêmes réduit le nombre de cartons rouges et jaunes."


Ce changement de doctrine devrait être accompagné d'un autre changement majeur, la sonorisation des arbitres : "On va travailler sur la sonorisation, pour laquelle il nous faut l'autorisation de la FIFA. On va monter un dossier pour y arriver, comme au rugby. On est partisans d'une sonorisation de A à Z, micro ouvert du début jusqu'à la fin du match. Pour lancer l'expérience, on nous demandera peut-être de tenter une ouverture micro seulement sur les visionnages terrain, quand le VAR envoie les images. Mais l'objectif est d'ouvrir les micros tout le temps. On n'a rien à cacher. On ne craint absolument pas de travailler en toute transparence. On comprend beaucoup mieux le match et l'arbitrage quand on a accès au dialogue que l'arbitre a avec les joueurs et son équipe arbitrale. Il nous faut des autorisations, mais on va aller dans ce sens."


Dernière nouveauté annoncée, les arbitres vont s'exprimer devant la presse après les matchs. Un choix qui marque une rupture totale avec Pascal Garibian, ancien directeur de l'arbitrage qui ne voulait pas voir les arbitres s'exprimer et se justifier. 

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