Khazri : "Demandez à Gourna, Saliba et Fofana si je les ai aidés..."

Anciens Verts | Publié le par Joris | 17 commentaires

Wahbi Khazri a pris la parole dans les colonnes du quotidien sportif L'Équipe pour répondre aux critiques à son égard après la relégation du Montpellier HSC en Ligue 2 à l'issue d'une saison catastrophique. 

L'attaquant passé à l'AS Saint-Étienne a notamment été visé par son ancien coach, Michel Der Zakarian pour son poids. Wahbi Khazri fustige son ancien entraîneur : "Un soi-disant coach (Michel Der Zakarian) part, il sort les pistolets et balance des grenades. Vous pensez vraiment qu'avec Téji Savanier, on a 5 voire 8 kilos en trop, pour reprendre ses propos ? Si c'était le cas, tu ne peux pas jouer à ce niveau. On aurait "pété" à tout va. Or, Savanier et moi avons eu zéro blessure musculaire cette saison. Je n'ai raté qu'une ou deux séances d'entraînement, à cause d'une grippe. Je n'ai pas joué la carotte, jamais lâché ni suis arrivé en retard, contrairement à certains. Si vous regardez mes données GPS, vous verrez que je n'ai jamais été en dessous des autres. Notamment dans les courses à haute intensité. Je ne suis pas parfait. Mais quand je vois l'image que l'on me donne, ça me désole. Parlez-moi plutôt de ses performances tactiques. (...) On n'a jamais évolué avec une défense à cinq et il nous fait jouer en 5-3-2 lors du deuxième match de la saison, à Paris. On n'a pas compris, on en a pris six, mais personne n'a rien dit (0-6, le 23 août). Cette histoire de poids, c'est juste des excuses. J'aime bien les gens qui parlent en face. Il a lâché sa petite bombe qui ne sert à rien. Sauf à s'en laver les mains."

Wahbi Khazri concède avoir été touché par les messages à son égard notamment dans les tribunes de la Mosson. Il rappelle son passif avec des jeunes talents stéphanois quand on lui demande s'il n'a pas été trop dur avec les jeunes cette saison : "Je ne fais pas mon Calimero. Mais cette année, tout le monde m'en veut. Dès qu'il y a un problème, c'est de ma faute. Je suis le coupable idéal. Tout est fait pour essayer de me nuire. Par exemple, des photos trafiquées me montrant dans la salle de musculation ont été publiées sur les réseaux sociaux. Quand il les a regardées, (Becir) Omeragic m'a dit : "Tiens, je ne t'avais jamais vu comme ça." M'entendre siffler par tout un stade me fout les boules. (...) Est-ce que je suis trop dur avec les jeunes ? Allez poser la question à William Saliba, à Lucas Gourna-Douath ou à Wesley Fofana, tous dans de grands clubs aujourd'hui, si je les ai aidés ou tirés vers le bas."


Wahbi Khazri reconnait une part de responsabilité mais aimerait que tout le monde prenne la sienne : "Comment je vis cette descente ? Mal. Messieurs (Louis) Nicollin et (Bernard) Gasset ont mis ce club tout en haut (ils en sont les deux fondateurs) et nous, on le fait tomber. Cela fait de la peine. (...) Même si on a parfois manqué de réussite, on n'a que ce que l'on mérite. Montpellier a l'équipe la plus faible de Ligue 1. Sur le terrain, on n'a pas fait le boulot. Je suis prêt à assumer quand je n'ai pas été bon. (...) Le club descend et on rejette la faute sur moi. C'est trop facile de toujours tirer sur les mêmes et de me faire passer pour le méchant de service. Certaines personnes, chacune dans son registre, n'ont pas assumé leur incompétence et leur niveau. Ce serait bien que tout le monde le reconnaisse. Y compris les joueurs qui vont rester au club. S'ils veulent faire une carrière."


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