Katranis veut trouver une solution avec l'ASSE

Mercato | Publié le par Paul. R | 14 commentaires

Dans un long entretien pour le média grec "Sport24", Alexandros Katranis évoque son retour imminent dans le Forez. Si, il ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait, le latéral de 23 ans a connu une saison pleine en Turquie. 

Après cette saison, quel sera votre avenir ?
Honnêtement je ne sais pas où je serai l'année prochaine. Une chose est certaine, c'est que je ne resterai pas à Hatayspor. J'ai un contrat jusqu'en 2022 avec Saint-Etienne, donc une solution doit être trouvée avec l'équipe, cependant, chaque été ils disent que j'irai avec les pros ou la réserve et finalement je me retrouve à partir.


Êtes-vous fermé à l'idée de jouer à Saint-Etienne ?
Je ne suis pas fermé, mais je veux jouer. Chaque fois que je suis revenu ou que j'étais là-bas la première saison, je n'ai pas joué. Ok, c'est une grande équipe de France mais je veux jouer. Si les conditions sont réunies pour que j'ai un rôle, je resterai. Si cela n'arrive pas, je ne peux pas risquer de rester pour jouer seulement quelques rencontres alors que je sors d'une saison à 22 matchs.

Quelle est l'image de l'ASSE en France ? 
C'est une grand équipe qui est respecté partout, mais c'est un club maintenant surtout connu pour être le plus titré du championnat. La ville vit et respire pour l'équipe et le football. Les supporters sont omniprésents, savez-vous ce que c'est que de s'entraîner devant 3000 personnes ? Je me souviens de la première saison où je suis allé dans l'équipe, nous avons joué le derby contre Lyon. Les fans sont entrés, ont accroché des banderoles et ont essayé de nous trouver pour nous motiver à battre l'OL.


"J'ai apprécié m'entraîner avec Mathieu Debuchy ou Subotic"

Vous êtes arrivé très jeune à l'ASSE et à l'étranger ? 

Je suis allé à Saint-Étienne avec un entraîneur (Oscar Garcia), qui est parti trois mois après le début de la saison. Il m'avait dit que je devais améliorer certaines choses pour jouer en Ligue 1. Quand son remplaçant est arrivé, l'équipe n'allait pas bien, il a cherché des moyens pour remonter. C'était logique à ce moment là de ne pas utiliser les plus jeunes. Non pas parce qu'il n'en a pas envie mais parce qu'il n'avait pas le temps. (...) Je n'ai pas regretté d'avoir signé à Saint-Étienne parce que j'ai gagné des choses à la fois sportivement et extra-sportivement, même si je n'ai pas joué. J'ai apprécié évoluer avec Mathieu Debuchy ou Subotic. Mathieu a fait une grande carrière à Arsenal et en équipe de France, Subotic, lui, a joué à Dortmund. J'ai appris de ces joueurs là au quotidien. Il y avait aussi le frère de Paul Pogba, Florentin, c'était le psychologue de l'équipe. Qu'on perde ou qu'on gagne, Il mettait toujours de la musique dans les vestiaires, il dansait et c'est lui qui a vraiment régulé la psychologie de l'équipe.

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Souhaitez-vous nous raconter l'histoire de vos tatouages ?
Je me suis fait tatouer à une époque où les choses n'allaient pas bien à Saint-Étienne. Je l'ai vu comme un soulagement. Je n'étais pas bien et je l'ai vu comme une issue. Aujourd'hui j'en ai beaucoup, chacun signifie quelque chose pour moi. (...) La vérité, c'est que la première saison à Saint-Étienne, j'étais seul, j'ai eu du mal et j'ai pleuré plusieurs fois. Quand je ne jouais pas, j'étais bouleversé. Je me demandais où j'étais et pourquoi cela m'arrivait. Mais dès le lendemain, j'allais m'entraîner et je laissais tout derrière moi.


Pour quelle équipe rêvez-vous de jouer ?
À Barcelone. C'est un rêve insaisissable, mais j'aimerais pouvoir le faire. Sinon, j'aimerais jouer en Angleterre ou en Espagne. Ça ne veut pas dire que je ne pourrais pas partir ailleurs comme en Italie ou en Allemagne, mais l'Angleterre, c'est l'Angleterre et j'aimerai beaucoup y jouer. 

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