Jacky Bonnevay : "Quand on porte un maillot, on porte un drapeau"

Club | Publié le par Mélissa | 5 commentaires

L’actuel adjoint de Claude Puel, Jacky Bonnevay, a fait part de son expérience d’entraineur et d’adjoint à l’étranger au micro d’Hugo Sanudo, dans le cadre du podcast : "En dehors de ma surface".

Originaire de Roanne, l’entraineur adjoint ligérien a, dès son arrivée au centre de formation du FC Sochaux, à 15 ans, été amené à passer ses diplômes d’entraîneurs : "À Sochaux, je suis arrivé à 15 ans, j'ai quitté ma Loire natale, parce que je suis de Roanne, et on était déjà initié à passer rapidement les diplômes d'entraîneur dès notre plus jeune âge. Déjà quand j'étais au centre de formation avec Yannick Stopyra, on entraînait quand on avait 16, 17 ans. On avait déjà en charge des équipes de jeunes à l'école de foot. C'était déjà nous initier à notre future reconversion, alors qu’on n'avait pas commencé notre carrière de joueur."

Après une carrière de joueur professionnel, passé par Sochaux, Marseille, Le Havre, Nice et le Red Star, Jacky Bonnevay s’est tourné vers une carrière d’entraîneur. Il a notamment fait ses débuts sur le banc de l’AS Nancy aux côtés de Laszlo Bölöni et a ensuite entraîné avec succès l’AS Beauvais Oise. "J’ai passé la fin de mes diplômes d’éducateur avec Laszlo Bölöni qui, quand il a pris le poste d’entraîneur principal à l’AS Nancy en Lorraine, m’a demandé à ce moment-là de devenir son assistant et c’est ce que j’ai fait. Quelque part, le club de Nancy m’a donné ma chance dans le milieu des éducateurs."

C’est en 2004 qu’il débute son aventure internationale, au Wydad Athletic Club Casablanca au poste d’entraîneur. Après 7 mois de l’autre côté de la Méditerranée, il s’envole pour Dubaï avant de poser ses valises au Niger. Pendant deux ans, il sera l’assistant du sélectionneur de l’équipe nationale : Gernot Rohr.


Riche en opportunités, sa carrière internationale l’amène à croiser la route d’un certain Claude Puel en 2018. Alors qu’il vient d’être démis de ses fonctions au sein de la sélection japonaise, Jacky Bonnevay rejoint l’équipe de l’entraîneur des Verts.


Si l’ensemble de ses expériences aux 4 coins du monde ont été très différentes les unes des autres, passant de la sélection nigérienne, aux faibles moyens, à la Première League, l’actuel entraineur adjoint de l’AS Saint-Etienne souligne l’importance d’apporter une valeur ajoutée en tant qu’entraîneur français. "Quand on va dans un pays comme cela je pense qu'on doit amener une valeur ajoutée. On est quelque part un étranger. Il y a la notion d'ambassadeur, il y a la notion de représentativité, d'exemplarité et je crois qu'à partir de là, on dit souvent que quand on porte un maillot, on porte un drapeau. On est représentant du foot français."

Il explique le devoir de transmettre un savoir-faire, de faire preuve d’exemplarité. "On est amené à avoir une expertise, une compétence et il faut la faire valoir". C’est pourquoi, peu importe le pays dans lequel il se trouvait, il mettait un point d’honneur à comprendre son environnement, à en maitriser les codes, la langue et l’histoire. "Je crois qu'il faut s'adapter, s'imprégner, découvrir, voir des gens, faire des visites, découvrir l'histoire du pays et puis surtout, aller dans les clubs. [...] On doit être la personne qui s'adapte et qui doit amener une valeur ajoutée, sinon je vois pas l'intérêt de faire venir un entraîneur français dans un pays étranger".


Podcast "En dehors de ma surface" - #13, Jacky Bonnevay, entraîneur adjoint de l'AS Saint-Etienne

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