Interview Evect - Mbuku : "On peut créer quelque chose de très grand"

Pros | Publié le par Joris. S avec Paul. R | 11 commentaires
Suivez #ASSERAF dĂšs 18h sur
France Bleu Saint-Étienne Loire 👇 👉
Direct
France Bleu Saint-Étienne Loire

La semaine dernière, pendant plus d'une demi heure, nous sommes allés à la rencontre d'une des recrues hivernales de l'AS Saint-Étienne : Nathanaël Mbuku. Avec le sourire, le numéro 10 stéphanois revient sur sa jeune carrière et sur son premier mois disputé sous le maillot vert.


Bonjour Nathanaël, pour commencer, qu’est-ce qui t’a donné envie de faire du foot quand tu étais tout petit ?

Je dirais que c’est ma famille, j’ai des frères qui jouaient au foot, je regardais beaucoup la télévision avec mon père et je voyais les émotions que ça lui procurait. Je me suis dis que je voulais produire les mêmes émotions. De moi-même ensuite j’ai voulu faire du football, j’ai voulu m’inscrire à mes six ans mais il y avait une condition fixée par mes parents, celle de bien travailler à l’école, du coup, j’ai tout donné à l’école pour pouvoir débuter le foot (rires). J’étais un bon élève.


Tu as connu beaucoup de clubs chez les jeunes, c’était volontaire ? 

J’étais à la recherche des recruteurs (sourire), dès que j’entendais qu’il y en avait dans un club je disais à mon père "je pense que c’est le meilleur club pour moi". Ensuite je suis allé à Lusitanos Saint-Maur, c’est là que je suis rentré à Clairefontaine et puis tout est allé très vite puisque Reims est venu de suite.


Très jeune tu avais cette idée de faire du foot ton métier ? 

Très jeune dans ma tête je me disais qu’il fallait que j’atteigne mes objectifs qui étaient très élevés. Dans ma tête je voulais qu’on me regarde à la télé, j’avais mes propres objectifs et aujourd’hui ça paye.


Tu parlais de Clairefontaine, qu’en retiens-tu ?

C’est l’une de mes meilleures années avec le centre de formation, c’était incroyable ! On était tous ensemble, il n’y avait pas de concurrence, on travaillait très bien avec des bons éducateurs. On ne pouvait que progresser en fin de compte.

Partir jeune ça peut être compliqué pour certains joueurs mais personnellement j’avais déjà en tête mes objectifs et c’est ce que j’attendais depuis tout petit, j’ai fait comprendre à mes parents que je voulais partir en Centre de formation. C’était finalement plus dur à vivre pour eux que pour moi, après je les voyais tous les week-ends.


"Le coach qui m’a vu en U13 quand j’allais rentrer à Clairefontaine, c’est lui qui m’a donné mes premières minutes en Ligue 1"

Ce passage à Reims, ton club formateur, peux-tu nous en parler ? 

Tout a été très vite pour moi. C’est le club qui m’a tout donné entre guillemets dès le plus jeune âge. Pour la petite histoire, le coach qui m’a vu en U13 quand j’allais rentrer à Clairefontaine, c’est lui qui m’a donné mes premières minutes en Ligue 1. C’est David Guion qui m’a lancé en professionnel au Vélodrome, j’avais 17 ans.


Il y a pire comme première, le Vélodrome ?

C’est inexplicable ! Je suis entré dans le stade j’avais la tête dans les nuages. À tel point que Yunis Abdelhamid m’a mis une petite tape et il m’a dit de me réveiller un peu (sourire). Ce n’était pas un rêve, quand je suis entré sur le terrain, j’ai réalisé que c’était la cour des grands. C’était une émotion particulière.


Comment s’installer en professionnel après cette première avec Reims ? 

Je n’étais pas encore arrivé. Je me suis dit qu’il fallait que je fasse ma place petit à petit, que je m’intègre, que j’écoute, que j’apprenne auprès des grands. Il y avait déjà Mathieu Cafaro, j’apprenais auprès de lui et des cadres. Je me suis vite intégré car je suis quelqu’un d’assez joyeux et facile à vivre. J’ai pris le cri de guerre dès mes 17 ans, je leur ai dit : "laissez moi gérer" ! (rires) Et il m’ont pris dans cet effectif un peu comme leur petit chouchou, ça a été assez facile.


Après quatre ans en pro à Reims tu fais le choix de partir à Augsbourg, pourquoi ce choix ? 

Je voulais voir autre chose. Quand Augsbourg est venu je me suis dit que c’était pour moi. La Bundesliga c’est un championnat différent, c’est à l’étranger, je savais que l’adaptation serait plus difficile avec la barrière de la langue mais je me suis dit que maintenant c’était à moi de prouver que je pouvais m’imposer dans cette équipe. En France le championnat est très élevé mais j’y avais déjà joué. C’était le moment pour moi de découvrir autre chose. 


Sportivement les débuts ont été compliqués pour toi...

J’ai bien vécu la situation à Augsbourg car j’ai continué de travailler, je savais de quoi j’étais capable. C’est une expérience dans laquelle je ne retire que du positif. Maintenant il faut regarder de l’avant, je suis à Saint-Étienne et je vais aider le club à atteindre ses objectifs.


Après un mois à l'ASSE, quel bilan tires-tu personnellement ?

C’est une très bonne adaptation. Je connaissais la plupart des joueurs donc ça a été plus facile pour moi. J’avais pris des infos auprès de Mathieu Cafaro et Irvin Cardona qui était avec moi à Augsbourg. Il m’a dit que le club était top, que les infrastructures sont tops, que le groupe vivait bien. Je n’ai pas réfléchi, j’ai foncé. Je me sens bien intégré.


C’est une première expérience de prêt pour toi, en cours de saison, avec quels atouts on arrive dans un club dans ces conditions ? 

Je sais qu’il y a des attentes de la part des supporters. Le samedi on doit leur rendre ce qu’ils donnent. Je dois tout donner pour ce club, un club mythique. Je dois amener ma pierre à l’édifice avec mes qualités footballistiques, mon état d’esprit, ma fraîcheur. C’est une bonne occasion pour moi de me relancer car je n’avais pas beaucoup de temps de jeu à Augsbourg. Petit à petit la forme revient et j’espère atteindre mon meilleur niveau.


La dimension physique justement, tu le disais, tu n’as quasiment pas joué pendant sept mois, comment te sens-tu ?

Physiquement c’était compliqué au début. L’intensité des matchs ce n’est pas celle des entrainements. J’ai continué de bosser, j’avais un préparateur physique personnel. Maintenant ça va de mieux en mieux, je pense que ça ira encore mieux au fil des semaines.


"Ce sont les choix du coach. Parfois tu n’es pas d’accord avec lui mais c’est le chef et c’est lui qui décide à la fin"

Tu alternes titularisations et entrées en jeu, comment vit-on cela ? 

Tu le vis bien, tu ne peux qu’accepter les choix du coach. Après c’est vrai que quand tu ne débutes pas un match, c'est difficile.  Comme tout joueur tu veux démarrer, mais si le coach estime qu’il préfère un profil différent, je vais l’accepter et quand je vais rentrer, je vais tout donner. C’est vrai que parfois il y a une certaine déception mais tu ne peux qu’accepter et aider l’équipe quand tu rentres. Ce sont les choix du coach. Parfois tu n’es pas d’accord avec lui mais c’est le chef et c’est lui qui décide à la fin. Quand tu rentres tu dois montrer que toi aussi tu peux apporter ta pierre à l’édifice. 


Quelle relation as-tu avec Olivier Dall'Oglio ? 

Je me sens très bien avec lui, ça se passe très bien. On rigole souvent, il est assez ouvert d’esprit, c’est un coach avec lequel on peut parler de tout et de rien et avec lequel on peut communiquer. La relation elle est top, il est comme ça avec tous les joueurs. Que tu joues ou que tu ne joues pas, il t’explique ce que tu fais de bien ou de mal et il te donne tes axes de progression. Quand tu es un joueur, c’est un coach que tu aimerais avoir. Comprendre pourquoi tu ne joues pas, c’est avec ça que tu avances.


Collectivement, il y a cet objectif de remonter en Ligue 1, vous en parlez souvent ? 

Pour ne pas mentir, on en parle entre-nous les joueurs. On se dit qu’on peut créer quelque chose de très grand. Il ne faut pas baisser de rythme ou se dire qu’un match va être plus simple qu'un autre. Personne ne va rien nous donner et il faut tout aller chercher. (...) Je dirais que quand on veut on peut faire de grandes choses et que ça ne dépend que de nous. Quand on met les ingrédients qu’il faut, le bon état d’esprit on peut obtenir de très grandes choses. 


"Quand j’étais venu à Geoffroy-Guichard avec Reims, c’était très spécial. Dès l’échauffement, le stade était rempli. J’étais jeune et je me disais : "Ah oui ! Ici ce n'est pas n’importe où !""

Quel regard portais-tu sur l’ASSE avant de rejoindre ce club ? 

Je me disais que c’était un très grand club, un club mythique avec une grande histoire. Quand tu mets les pieds à Saint-Étienne, tu ne mets pas les pieds n’importe où et il faut te donner à fond. Si on te recrute ce n’est pas pour rien et il faut ramener tes qualités auprès du collectif. Je me suis dit qu’il ne fallait pas perdre de temps pour me mettre dedans, qu'il fallait être décisif de suite, ne pas se cacher. Il va falloir être au rendez-vous. Quand j’étais venu à Geoffroy-Guichard avec Reims, c’était très spécial. Dès l’échauffement, le stade était rempli. J’étais jeune et je me disais : "Ah oui ! Ici ce n'est pas n’importe où !". Maintenant que je porte le maillot de Sainté, c’est différent : il ne faut pas décevoir les gens, ne pas décevoir l’équipe.


Tu as pourtant joué dans un autre club mythique, Reims. Sainté c’est un cran au dessus ? 

Bien plus haut ! Les supporters sont toujours derrière toi. Même sur les réseaux sociaux à t’envoyer des messages, à t’encourager. Franchement c’est bien, on sent qu’il y a un douzième homme derrière toi, en tant que joueur ça fait plaisir, surtout à domicile. Marquer dans le Chaudron c’est spécial ! À la sortie tout le monde m’a félicité et j’étais très content de rendre ce qu’il nous donne (après son but face à l'ESTAC, ndlr). 


Quelle est ta relation avec le public stéphanois ? 

J’essaye de faire plaisir à tout le monde car c’est grâce à eux que nous sommes là. Ce sont eux qui donnent de la force, ce sont eux qui sont derrière nous même quand ça va mal. Ils sont toujours là malgré la descente, les matchs où on est moins bien... Je suis toujours ouvert à tout le monde et quand un fan ou un supporter me demande une photo je ne peux pas refuser.


Comment te sers-tu de ce public-là ? 

Dans mon cas, le public me donne de la force, de la grinta, de l’énergie. Quand tu as un public qui crie de joie, c’est une émotion énorme ! Il faut juste continuer de leur donner ce plaisir-là, leur donner envie de continuer à venir nous encourager et de ne pas nous laisser, on aura besoin de tout le monde !


Il se classe à quelle place le public de Saint-Étienne au regard de tout ce que tu as connu ? 

Je dirais dans mon top 3 et ce n'est pas le troisième ! Il est bien classé ! Il y a l'ASSE, le Vélodrome quand même et Nantes je dirais. C'était pas mal la Beaujoire.


Tu as signé six mois, ça pourrait te plaire de t’inscrire dans la durée à l’ASSE ? 

Ça ne dépend pas que de moi. Les choses se passent très bien, je me sens à l’aise j’ai été très bien accueilli au club. Ça dépendra de ce que je voudrais faire aussi à la fin de la saison, l’avenir nous le dira mais pour le moment je suis très bien ici. J’espère que ça va continuer. 


"Quand j’étais jeune, j’étais un peu boudeur on va dire, je pleurais souvent quand je ne marquais pas ou qu’on ne me faisait pas la passe..."

Ton ancien coach à Ris-Orangis, Lassina Cristofari, te qualifiait comme un joueur «amoureux du jeu» dans les colonnes de Maillot Vert...

(Il coupe) Il n’a pas tout dit déjà et tant mieux (rires). Il peut dire des choses sur moi que peu de gens connaissent ! Quand j’étais jeune, j’étais un peu boudeur on va dire, je pleurais souvent quand je ne marquais pas ou qu’on ne me faisait pas la passe... Je râlais ! Il n’a pas dit aussi que j’étais un grand danseur (sourire).


On a pu voir ça face à Troyes ! 

(Rires) C’est à cause de Micka" Nadé ça ! Il m’a dit : "si tu marques, viens on fait cette danse !" J’ai lui ai dit que j'étais partant (sourire). 


Ce même coach disait que tu créais tes célébrations, tu en as encore en stock ? 

Oui je vous réserve ça pour les prochains buts, il y a quelques petites danses. On va tout faire pour les faire (sourire). 


Pour revenir sur la première question, l’amour du jeu tu l’as toujours gardé depuis ta jeunesse ? 

Je l’ai toujours, j’aime beaucoup jouer. Je regarde beaucoup de matchs que ce soit de la Ligue 2 ou de la Ligue 1. Comme il l’a dit, je suis un amoureux du jeu. J’aime le ballon, j’aime le voir, le toucher et m’inspirer des grands joueurs. Le football c’est toute ma vie.


On te voit comme un dribbleur, on sait qu’ils sont parfois calmés dans un vestiaire, est-ce que tu t'es fait tirer les oreilles dans le vestiaire stéphanois ? 

Non, c’est la première fois qu’on me laisse autant de libertés. On me disait souvent de jouer simplement dans mes autres clubs. C’est vrai qu’il y a des zones dans lesquelles il ne faut pas dribbler mais franchement ici les joueurs expérimentés me disent de jouer mon jeu et qu’ils ont besoin de mes qualités et de dribble, de frappe et donc de tenter quand j’en ai la possibilité. 


Tu as des idoles dans le foot ? 

Lionel Messi. C’est tout. 


Tu as pu le croiser quand tu évoluais à Reims et lui à Paris ?

À chaque fois que j’ai joué contre Paris, quand il rentrait, je sortais, ou quand il sortait moi je rentrais après. Je crois qu’il avait peur (rires). 


Pourquoi Léo Messi en idole ? 

Il joue avec sa tête, il sait ce qu’il fait sur un terrain. Il fait le bon geste au bon moment, on ne le voit pas courir mais il est toujours bien placé, toujours démarqué des autres joueurs, à éviter les défenseurs. En fait je dirais que c’est un jeu entre le chat et la souris, il est toujours là mais tu ne sais jamais vraiment où il va aller, c’est un joueur exceptionnel. 


Tu as tout de même pu récupérer son maillot ? 

Non, c'est dommage, j’aurais adoré mais Hugo Ekitike m’a devancé (rires), alors qu’il a joué avec après (sourire).


"Cafi', ça a été mon idole mais que lorsque j'étais au Centre de formation à Reims"

Mathieu Cafaro va mal le prendre de ne pas faire partie de tes idoles...

(Rires). Cafi', ça a été mon idole mais que lorsque j'étais au Centre de formation à Reims (rires). Quand je le voyais, je me disais wow ! (sic) Il voyait tout avant, c’est quelqu’un de très intelligent. Ce qui m’inspire chez lui, c’est qu’il sait toujours où il est placé, il fait toujours le bon geste au bon moment, il ne dribble pas pour dribbler. C’est quelque chose que j’aime beaucoup chez lui.


Corentin Bataille qui dirigeait le centre de formation du Stade de Reims retient ton talent mais aussi l’aspect humain et ton état d’esprit, ça a toujours été quelque chose d’important pour toi ?

C’est important, ça reflète ce que tu es sur le terrain. Je ne me prends pas la tête, j’encourage mes coéquipiers, je ne suis pas là à critiquer tout ce qui bouge. Il faut s’aider les uns les autres.  En tant qu’homme, je suis quelqu'un de très joyeux, je suis ouvert d’esprit, je suis amical et facile à vivre. Mes parents m’ont toujours appris à partager. Ils me disent quand ça ne va pas, quand je fais des mauvais matchs, ce sont les premiers à me taquiner (rires). Ils m’ont inculqué les bonne valeurs, le respect, le partage, la politesse, c’est très important tout ça. Le respect ça ne s’achète pas, soit tu l’as, soit tu ne l’as pas.


Très jeune tu as connu de belles expériences internationales comme les Jeux Olympiques, qu'est-ce que cela t'a apporté ? 

Ça m’a apporté beaucoup d’expérience car j’ai pu côtoyer des grands joueurs : Thauvin, Gignac, Savanier. Je ne peux que en tirer du bon, ça m’a fait grandir et ça m’a fait prendre conscience que le foot c’est un marathon. Ce n'est pas parce que tu es en Ligue 2 aujourd’hui que ça va durer, il faut continuer de travailler.


Les JO sur le plan humain, c’est comment ?

Franchement c’est une compétition à part, avec tout ce qu’il y a autour, le village olympique... Tu marches et tu croises Federer (rires), tu ne comprends pas, franchement c’est exceptionnel ! Je souhaiterais revivre ça cette année, si j’ai la possibilité et si je m’en donne les moyens. C’est une expérience inoubliable que je veux revivre. Je n’ai pas eu d’appel et de contact avec le nouveau sélectionneur (Thierry Henry, ndlr), ça ne dépend que de moi et de ce que je vais faire sur le terrain. Si je suis appelé, je serais le plus heureux du monde. La sélection c’est dans un coin de ma tête, je ne me mets pas de pression là-dessus, je me concentre sur Saint-Étienne qui m’a donné une opportunité énorme de rejouer au football et d’avoir des minutes de jeu. Je me concentre d’abord sur les objectifs du club, la sélection, ce sera un bonus.


On parlait de tes idoles, il y a un club qui te fait rêver ? 

Liverpool, pour l’histoire, le stade, Anfield ! C’est vraiment le club qui me fait rêver. 


Que fais-tu de ton temps libre quand tu ne joues pas au football ? 

Je prends du temps pour moi, j’appelle ma famille, je joue à la Play, je suis souvent chez moi. Je suis casanier, c’est ce que mes proches me reprochent, je ne sors jamais de chez moi (sourire). Si tu veux me voir, il faut venir à la maison. 


Pratiques-tu d’autres sports en dehors du foot ? 

La danse ! J’aime bien danser. Quand je suis chez moi, je mets de la musique, je m'ambiance et je danse tout seul. Je danse le Ndombolo, une danse d’origine congolaise. Des fois dans le vestiaire je lâche des petits pas mais ils n'arrivent pas trop à suivre (rires). Dylan (Batubinsika) qui est congolais, il ne maîtrise pas trop (rires), Mikaz' (Nadé) un peu mieux ! 


Tu regardes d’autres sports que le foot ? 

Le basket, j’essaye de regarder mais c’est un peu tard ! J’aime bien les Spurs avec Wembayama mais aussi à l’ancienne avec Tony Parker, j’aimais bien.


On a vu que tu t'es initié à la pétanque avec les partenaires du club...

J’étais pas mal ! Lors de la dernière mène, c’était à moi de mettre le dernier point et je ne connaissais pas les règles mais je l'ai mis ! On a bien rigolé, c’était un bon moment, c’est moi qui ai gagné ! Briançon n’a pas gagné, il fait ça tous les jours et il ne gagne pas, on l’a bien charrié.


D'autres sportifs t'inspirent ? 

Rafael Nadal, Teddy Rinner, Kobe Bryant sont des sportifs qui m’inspirent beaucoup de part leur carrière et leur parcours. Ils ont une force de caractère, je respecte beaucoup les sportifs qui pratiquent un sport individuel qui réussissent à rester champion et au top dans leur discipline. C’est difficile, ça ne dépend que de toi. Ce sont des gens que je respecte énormément. 


"Ibrahima Wadji m'a beaucoup aidé quand je suis arrivé"

Joris est déçu que tu ne cites pas Ibrahima Wadji ! 

Ah ! Lui c’est mon vieux ! Je l’appelle mon vieux. Il m'a beaucoup aidé quand je suis arrivé, il m’a beaucoup conseillé, beaucoup parlé sur la manière de s’adapter à l’effectif. J’ai pris nombreux de ses conseils. C’est vraiment un bon vieux (sourire). 


Que pouvons-nous te souhaiter pour la suite Nathanaël ? 

La santé surtout, c’est important, tout le monde n’a pas cette chance. Et puis la montée ! De bons résultats, des bonnes performances et des bonnes statistiques pour aider mon club à monter en Ligue 1. Je veux mettre le plus de buts et donner le plus de passes possibles, je n'ai pas de limites. 

Photo de Nathanaël Mbuku
chevron_right Voir la fiche de Nathanaël Mbuku
keyboard_arrow_down Commentaires (11) keyboard_arrow_down