Interdits de tribune

Pros | Publié le par Vinz | 0 commentaire
...Une sanction disproportionnée La décision de la LFP de fermer jusqu’à la fin de la saison une tribune entière et le secteur d’une autre est une première. Jusqu’à présent seuls des matchs à huis clos avaient été prononcés contre différents clubs. Le seul précédent d’une fermeture partielle de tribune concernait Nice, mais la décision ne concernait qu’un match. Un coup de poignard dans le dos Déjà sanctionnés d’un match à huis-clos suite au match ASSE – Rennes, privés de déplacement en Corse, les supporters stéphanois font une nouvelle fois l’objet de l’acharnement de la LFP. Rappelons que des engagements avaient été pris de la part du club d’une part, des groupes ultras d’autre part, pour calmer le jeu au niveau des engins pyrotechniques. Le club avait même mis en place un dispositif de sécurité renforcé avec présence accrue de CRS et de la SIR, et fouille un peu plus poussée de la part des stadiers. Ces efforts avaient portés leur fruit puisqu’au cours des deux derniers matchs, aucun incident n’a été rapporté. Roland Romeyer, président du club reste abasourdi par une telle décision, rapporte le quotidien le Progrès : On a pris un coup sur la tête. C’est une sanction disproportionnée. Elle nous pénalise financièrement mais aussi sportivement alors qu’on joue une qualification européenne. Il n’est pas question qu’on dispute les trois derniers matches sans nos supporters. Un grave manque de discernement Cette décision ne puni pas non seulement les ultras, déjà stigmatisés par la ligue et les autorités, mais aussi les abonnés de la tribune Snella ainsi que les passionnés des verts qui fréquentent cette tribune de manière occasionnelle. De même, de nombreux jeunes de clubs de la région invités pour assister à la réception de Dijon dans cette même tribune Snella, se trouvent de fait mis en accusation par la LFP. C’est à se demander si la Ligue de Football Professionnelle a envisagé les conséquences de sa décision, perçue comme une injustice par une large majorité des gens. Des milliers de gens vont se retrouver sans place pour la réception de Dijon, Bordeaux… Marseille. Décision judicieuse, lorsqu’on connait l’antagonisme qui existe entre les deux clubs, que de laisser des milliers de supporters dans les rues… Si la LFP avait voulu réunir les conditions pour provoquer des incidents elle ne s’y serait pas prise autrement. Le club, par la voix de Roland Romeyer avertit la ligue sur d’éventuels débordements : Mettre 5 000 supporters dans la rue ce jour-là risque de créer des troubles dont je ne veux pas être responsable. Il faut réfléchir un peu. Cette sanction et aberrante. Ils ne se rendent pas compte Il faut raison garder Les ultras sont montrés du doigt, mais il ne faut pas se voiler la face, en faisant encore une fois les frais de l’acharnement de la ligue, nul doute que cette dernière cherche en réalité à détruire tout mouvement de supporterisme actif dans les tribunes. Les ultras ne sont pas les seuls à donner de la voix dans les stades, mais ils sont le poumon de la tribune, ceux qui la font vivre et qui font que l’ambiance perdure tout au long du match. Ce sont les ultras qui sont à l’origine de ces tifos qui régalent les photographes des journaux. Ce sont aussi eux qui savent organiser des collectes pour donner à des associations caritatives. La tentation peut être forte de chercher en retour à marquer les esprits par des actions radicales pour répondre à cette injustice flagrante, arbitraire et liberticide. Mais faire le jeu de la ligue n’est pas la solution. Tous les supporters doivent rester unis face aux décisions liberticide d’un organe qui n’a pas de compétences pour interdire aux gens d’aller où bon leur semble. Signez la pétition Lancée hier, la pétition Liberté à Geoffroy ! réunit à l’heure où ces lignes sont écrites plus de 6600 signataire. Si vous ne l’avez pas encore fait, montrez que le peuple vert reste uni et soudé dans l’adversité : en cliquant ici Les abonnés non remboursés : Le progrès indique sur son site qu’une clause figure à la souscription de l’abonnement : En cas de huis clos à la suite d’une décision prise par une autorité sportive en raison du comportement du public, cela ne donne lieu à aucun remboursement ou compensation de la part du club En tout 7500 abonnés seraient touchés par cette décision. Cependant rien n’indique a priori que le club n’a pas le droit de replacer ces abonnés ailleurs dans le stade. L’appel formulé par le club pourra éventuellement être traité jeudi, mais il parait très improbable qu’une décision soit prise pour la réception de Dijon. crédit photo: furania-photos.fr
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