Insolite - Quand Dall'Oglio ramasse le carnet de notes de Bölöni

Pros  #ASSEFCM | PubliĂ© le par Paul. R | 14 commentaires

Peu enclin à rester très longtemps en salle de conférence de presse ce jeudi soir, László Bölöni s’est montré expéditif au moment de répondre aux journalistes, toujours avec le franc-parler qui le caractérise. Le coach messin était tellement pressé qu’il en a oublié son carnet de notes, ramassé par Olivier Dall’Oglio. 

Arrivé en premier en salle de conférence de presse, László Bölöni s’est exprimé devant la trentaine de journalistes présents. Pas vraiment d’humeur à pousser la discussion jusqu’au bout de la nuit dans les travées du stade Geoffroy-Guichard, le technicien messin s’est éclipsé au bout de quelques petites minutes, en oubliant... son carnet de notes du match et son organisation, sur le pupitre de la salle de presse. Quelques secondes après lui, c’est Olivier Dall’Oglio qui s’est présenté à ce même pupitre, tombant sur les notes de son confrère. Carnet dans les mains, la situation a fait sourire le coach stéphanois, beau joueur : "Tiens, il a le même carnet que moi, c’est marrant. Vous remarquerez que je n’ai pas regardé ce qu’il y a dedans (rires)". Le carnet a ensuite été donné à la communication du club qui a rendu les précieuses notes de Bölöni à son propriétaire. 

László Bölöni : "Il y a le résultat qui est décevant oui, on aurait rêvé de mieux. Nous n’étions pas loin du nul sans l’erreur de notre gardien mais peu importe. On a encore la possibilité de revenir, nous sommes toujours en vie. Sur certains moments nous avons bien joué mais globalement on a eu un rendement de 60% de ce qu’on sait faire. Il y a de la continuité ce soir avec ce que nous avons fait cette saison en Ligue 1, sans rentrer dans les détails, les erreurs que nous faisons en championnat, elles étaient là ce soir contre Saint-Étienne. Nous sommes punis.

Je veux croire que ça touche un peu notre collectif et qu’on pourra faire un autre match dimanche avec d’autres conditions et notamment la fatigue qui sera plus présente. Nous étions à 60% de nos capacités, il y a eu des manques. Saint-Étienne contre Metz, ce n’est pas une Ligue 2 contre une Ligue 1, on devra gagner à la maison. En perdant 2-1 ou en faisant 1-1 ça ne change pas grand chose, il faudra gagner quoiqu’il arrive le match à domicile, dimanche. 


Dans la vie, on fait ce qu’on peut et pas ce qu’on veut. N’imaginez pas que je vous dirais en conférence de presse que mes joueurs n’avaient pas envie de gagner ce soir."



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