Horneland : "Un vrai moment d'absence, ce n'est pas acceptable"
Eirik Horneland vient de se présenter en salle de conférence de presse pour revenir sur la prestation de l'AS Saint-Étienne à Dunkerque (1-0). Le coach stéphanois n'a bien entendu pas apprécié le but concédé.
Eirik Horneland : "La première mi-temps a été plutôt serrée, après la pause on pensait que ça allait être plus ouvert. On voulait avoir l’initiative, les Dunkerquois ont plutôt bien commencé avec ce tir après un corner. On a essayé de trouver le rythme pendant ce match, on aurait dû avoir plus de possession et on a manqué de verticalité.
Il y a eu ce but avec un vrai moment d’absence, ce n’est pas acceptable, c’était un moment clé de la rencontre, ça leur a offert ce premier but. On a fait la course derrière, on a eu quelques contres, quelques bons centres, on n’a pas réussi à faire mieux. Il nous a manqué de la fraîcheur, de la vitesse, de la verticalité dans ce match. On a eu des chances d’égaliser pour revenir avec ce point du match nul à Saint-Étienne ce qui aurait été mérité.
Depuis le début de saison, on a eu plusieurs absences offensivement notamment. C’est toujours une difficulté de trouver le bon rythme avec les bons joueurs avec des hommes qui changent souvent. Il faut à chaque fois changer et trouver un nouveau rythme avec d’autres joueurs. C’est ce qui fait qu’on manque de consistance, c’est aussi le cas au milieu de terrain et derrière.
Sur la première mi-temps, on a eu du mal à trouver ce rythme. Au fur et à mesure, on a fini par le trouver, on cherche vraiment à le trouver pour être le plus dangereux possible. El Jamali est un milieu de terrain et a joué attaquant aujourd’hui. C’est un style différent de Duffus par exemple. Il a fait quand même un vrai bon boulot, c'est un rythme différent pour lui mais il s'en est bien tiré. Il y a beaucoup de différences et on est obligé de faire avec. (...) J’ai beaucoup plus de mal à accepter le but qu’on a concédé, on a été passif, on n'a pas attaqué le ballon, ça me reste en travers de la gorge et ça m’affecte plus que cette recherche de rythme."
