Hervé Revelli : "il y a eu du positif"

Pros  #PSGASSE | PubliĂ© le par Evect | 43 commentaires

Malgré le set encaissé, l'ancien attaquant stéphanois voit un peu de positif dans ce qui a été tenté hier, relevant que l'expulsion a mis fin au suspens.

"Il y a quelque chose qui m'embête avec les choix qui ont été faits dès le départ. D'emblée, Claude Puel décide de se passer des services de Ruffier, Beric, Diony et d'autres encore. Comment peut-on parler de turnover alors que les joueurs rentrent de vacances? Je sais qu'il faut une semaine pour qu'un joueur recouvre la totalité de ses moyens, mais c'est tout de même gênant de voir que les joueurs ne sont pas capable d'enchaîner.


"s'il est payé au kilomètre"


Cela signifie simplement je pense qu'il ne comptait pas vraiment sur ce match, avant de recevoir Nantes. A mon sens, la meilleure préparation était d'avoir la meilleure équipe possible hier pour avoir des minutes avant de jouer Nantes. Parce que en dehors de ça, prendre autant de buts, ça fait mal à la tête. Pourtant, au départ, je trouve qu'il y a de l'ambition dans ce que met Puel en place malgré le turnover. Le jeune Rivera, s'il est payé au kilomètre, il va avoir une sacré prime à la fin du mois. Et sincèrement, j'espère qu'il n'est pas condamné après ce match, car il a montré de bonnes choses. Puel l'a mis pour empêcher les relances, et il a fait des efforts intéressants. L'idée est bonne, et j'espère que c'est un plan pour les autres matchs. Dans cette optique-là, j'aimerai qu'il y ait un suivi dans les matchs.


"Ils ne se sont pas dégonflés"


La seule chose, c'est que contre Paris, ce n'est pas un cadeau, et le but encaissé en début de partie fait beaucoup de mal. Malgré tout, les premières relances étaient enrayées, et ensuite l'expulsion a tout coupé. On dit souvent qu'on peut être plus fort à dix qu'à onze, mais pas contre Paris. C'est dommage car à partir de là, on ne peut plus juger quoique ce soit. Il n'y a plus vraiment de tactique, et le seul objectif est de limiter la casse. Je me dis que malgré tout, il y a du positif à retenir. Les jeunes joueurs en ont pris six, mais ils ne se sont pas dégonflés et ont essayé de jouer.  La seule chose, c'est que, contre Paris, cette tactique finit souvent par craquer.


Ce serait bien que 80% de cette équipe rejoue dimanche. La solution passe, à mon sens, par le pressing qui peut être mis en place sur les relances adverses, et cette équipe, à onze, a montré qu'elle était capable de le faire, donc on verra à l'avenir ce qu'il en est.

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