Herbin s'est régalé

Pros | Publié le par Tibo | 0 commentaire
Robert Herbin a particulièrement apprecié le but de Yohan Mollo face à Valenciennes, ainsi que la prestation d'ensemble des verts. Le Sphinx s'est exprimé dans les colonnes du Progrès, comme à son habitude.

« Au vu des résultats favorables de la journée, Saint-Etienne a désormais son destin entre les pieds. À Bordeaux, nous nous étions embourbés sans être ridicules compte tenu des conditions climatiques. Nous n’étions pas dans notre assiette, ça arrive. Il nous avait surtout manqué de la détermination. Face à Valenciennes, dès le début de la rencontre, les Verts ont maîtrisé le jeu, même s’il a fallu attendre la 45e minute pour matérialiser notre domination. Le terrain ne se prêtait pas à un jeu rapide, enlevé.

Ensuite, l’écart s’est creusé très logiquement et l’équipe a su parfaitement négocier le reste de la rencontre en marquant en particulier un fort joli troisième but par Mollo. Cette frappe enroulée a laissé le gardien valenciennois sans réaction. Pour avoir marqué quelques buts dans ma carrière, je peux vous dire que c’est une vraie jouissance de voir le ballon filer dans le but de cette manière. C’est un régal pour les yeux !

Au bout du compte, Saint-Étienne s’est imposé fort logiquement. On a senti d’entrée que les joueurs avaient à cœur de se racheter. Ce fut un match tranquille parce que l’équipe de Christophe Galtier a joué avec sérieux et détermination tout au long des 90 minutes. Les Verts ont eu la maîtrise du jeu face il est vrai à un adversaire qui est promis à descendre en deuxième division. Cette formation valenciennoise, qui en d’autres temps nous posait pas mal de problèmes, m’a semblé perdue et sans âme alors que la nôtre s’est montrée solide et conquérante. Lorsque l’écart est grand avec l’adversaire, il ne faut pas lui laisser le moindre espoir. Les Stéphanois ont eu ce mérite.

Cette quatrième place, c’est super ! C’est une position plus qu’honorable, essayons de le faire fructifier à Toulouse. Tout est possible car on est bien armé avec le retour de Guilavogui et l’arrivée de Trémoulinas. »


Source : Le Progrès

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