Herbin : "Il y a une cohésion indéniable"

Pros | Publié le par Thomas | 0 commentaire
Robert Herbin n'a pas manqué à sa traditionnelle analyse d'après match pour Le Progrès. Le sphinx est complètement satisfait de la rencontre et de l'état d'esprit montré par le groupe :
L’arrêt de Stéphane Ruffier en fin de rencontre est spectaculaire et déterminant. C’est dans ces situations que l’on juge la qualité d’un gardien alors qu’il n’avait pratiquement pas été inquiété tout au long de la rencontre.

Cette parade est à l’image du comportement de toute l’équipe. On sent, depuis quelque temps, davantage de concentration. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’ASSE n’a pas concédé de but depuis trois matches.

Mis à part sur l’action en fin de rencontre, les joueurs d’Evian n’ont pas été dangereux. Les Verts ont certes commis des erreurs techniques la plupart imputables au mauvais état de la pelouse mais ils ont bien défendu, ont été attentifs. 

Il y a une cohésion indéniable au sein de cette équipe, une maturité plus affirmée. 

Cela se sent dans le comportement des joueurs toujours prêts à compenser une défaillance ou un mauvais placement du partenaire. Cette solidarité est de bon aloi pour la suite. Tout au moins je l’espère.

Un match de reprise n’est jamais évident à négocier. Les Stéphanois l’ont fait en se montrant dominateurs en première période avant de souffrir par la suite sans être aux abois.

Cette victoire permet de bien débuter l’année, de bien négocier ce deuxième départ dans la saison après la trêve hivernale. Si les Verts ont profité d’une erreur du défenseur central d’Evian pour inscrire le but d’une victoire logique, ils se sont créé les occasions les plus franches sur une pelouse en très mauvais état. Ce n’est pas quelque chose qui date d’aujourd’hui. Le responsable n’est-il pas tout simplement le climat ? Ce serait une bonne chose de trouver une solution afin d’éviter ce genre de déconvenues. Je ne sais si c’est possible. Dessous, il y a des galeries de mine et je me souviens, lorsque j’étais joueur, d’avoir vu côté nord un trou de huit mètres de profondeur, d’un diamètre de cinquante centimètres.
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