Herbin : "Galtier me fait penser à moi"

Pros | Publié le par Tibo | 0 commentaire
Dans une interview accordée à foot42, Robert Herbin livre ses impressions sur l'actuel entraineur des verts : Christophe Galtier : Que pensez-vous de Christophe Galtier ? Il me fait penser à moi quand j'ai débuté et que je n'avais jamais coaché d'équipe de ce niveau. Lui non plus, c'est sa première expérience de la L1 en tant que numéro 1. Peut-être n'est-ce pas un hasard si son parcours et sa progression suivent celle des joueurs issus du centre de formation qu'il n'hésite pas à lancer. Oui, il me rappelle quelqu'un (rires) ! Il faut être courageux pour lancer de temps en temps des jeunes alors qu'on sait parfaitement qu'ils n'apporteront pas autant que des joueurs plus expérimentés. C'est pourtant le prix à payer si on veut être cohérent par rapport à une politique de formation. Il martèle les mêmes discours sur les valeurs chères à Saint-Étienne ! Il y a deux aspects dans le rôle d'un coach, le jeu et le management. Dans le jeu, il est parvenu à insuffler une dynamique, à préparer son équipe pour qu'elle aborde tous ses matchs sans douter, en voulant imposer son rythme. On retrouve cette volonté d'aller de l'avant surtout cette saison. L'équilibre est toujours précaire mais en apportant du talent offensif au groupe, il n'a pas négligé l'aspect défensif. Pour ce qui du management, il se débrouille bien aussi. dans toute ma carrière, je me suis inspiré d'une citation d'Albert Camus qui disait : "Tout ce que je sais des hommes, c'est au football que je le dois". C'est valable aujourd'hui comme hier. Mais je n'ai pas eu besoin de Camus pour m'apercevoir que le football était un sport collectif et que les résultats ne venaient qu'en respectant certaines valeurs. A partir de là, la différence continue de se faire au niveau du talent individuel. Soit vous en avez suffisamment pour espérer de grandes choses, soit vous êtes moins ambitieux. Les Verts cette saison en ont assez pour être ambitieux. Retrouvez la suite de cette excellente interview, en cliquant-ici. Robert Herbin y évoque son passé Stéphanois, sa méthode ainsi que quelques anecdotes.
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