Herbin félicite VA !

Pros | Publié le par Tibo | 0 commentaire
Dans sa chronique habituelle d'après match sur le Progrès, Robert Herbin félicite Valenciennes et revient sur le manque de fond de jeu de l'ASSE... Il évoque également le cas Laurent Batllès : « Je reste sur une impression assez mitigée. On a tenu le coup, certes. Il y a eu de la solidarité mais tout de même on n’a pas fourni un jeu très enthousiasmant. Ce fut poussif. Est-ce que les joueurs avaient déjà en tête la double confrontation face aux Lyonnais ? L’essentiel, c’est cette victoire qui peut nous permettre de nourrir de petites ambitions. Mais ça s’arrête là. Il n’y a rien à ajouter de plus que ces trois points, si ce n’est la malchance des Valenciennois. S’ils avaient connu une certaine réussite, je crains que ce match, nous l’aurions perdu. Du coup, s’il y a une équipe à féliciter ce n’est pas la nôtre. Valenciennes m’a plu. C’est une formation qui cherche à jouer même si elle ne connaît pas toujours la réussite. J’espère que l’implication des Nordistes payera un jour. Les Verts, eux, ne m’ont pas beaucoup emballé. Le rythme n’étant pas très élevé, il y avait pourtant de quoi pratiquer un bon football et on n’a pas su le faire. C’est quelque chose qui me dérange. Je ne sais pas à quoi c’est dû. Est-ce qu’on privilégie l’engagement ? On ne sent pas de liant, une progression. En fait, on ne sent pas une vraie équipe. C’est un peu préoccupant. C’est comme si l’on jouait parfois à la désespérée. Je vais encore une fois revenir sur la précision des contrôles, des passes. Tout ça mérite beaucoup de travail pour se perfectionner. Après onze journées, notre classement est convenable, assez rassurant même. Profitons-en pour faire du jeu. Faire du jeu, ce n’est pas temporiser, mettre le pied sur le ballon. C’est donner du rythme. On a trop souvent le sentiment que ça ronronne. On attend de voir ce qui se passe et on bénéficie des circonstances. Ce n’est pas de cette manière qu’on va progresser. Heureusement, samedi, que Ruffier a sauvé la baraque et que Batlles nous permet de gagner. Ce dernier a un sens du placement dont devraient s’inspirer les jeunes. Sur le but, la masse des joueurs était attirée sur le côté du centreur et lui s’est décalé. On a toujours l’impression qu’il arrive dans un fauteuil. En fait, il joue autant avec ses pieds qu’avec sa tête ».
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