Herbin a du mal à se l'expliquer
Dans sa traditionnelle analyse d'après match pour le quotidien Le Progrès , Robert Herbin explique qu'il ne voyait pas comment les Bastiais pouvaient être dangereux et que l'absence de Perrin coûte une fin de match non maîtrisée : "Ce fut un match réussi pendant 75 minutes. Il apparaissait plié pour tout le monde. Il n’y avait plus d’enjeu. Et puis, ça s’est gâté. J’ai du mal à me l’expliquer car honnêtement, je ne voyais pas bien comment les Corses allaient pouvoir créer le danger. Jusqu’alors, j’avais plutôt vu une équipe résignée, comme vouée à subir une défaite à Geoffroy-Guichard. Je comprends que dans un match, on puisse avoir un petit moment de tension. Mais là, alors que rien ne le laissait présager, on a un peu perdu les pédales. D’un seul coup, c’est un vent de panique qui a soufflé sur la pelouse" a analysé le sphinx avant de regretter l'absence du capitaine Perrin :
"Et personne n’est parvenu à remettre les choses dans l’ordre. J’en reviens toujours à l’absence de Loïc Perrin qui dans ce cas de figure sait faire preuve de sang-froid et guider ses partenaires. C’est le genre de gars que l’on a du mal à remplacer. C’est un patron qu’il manque à l’ASSE dans ces moments-là. Quelqu’un capable d’évaluer la situation. Durant ce dernier quart d’heure, il aurait fallu plus de mobilisation. Je ne dis pas que les joueurs n’étaient pas concernés mais chacun faisait un peu ce qu’il avait à faire dans son coin. Ça a jeté la confusion et amené à ce retour de Bastia qui est vraiment inattendu par rapport à la physionomie du match."
Herbin regrettera également le manque d'efficacité devant les cages adverses, qui nous éviterait des fins de match comme contre Bastia :
"Nous avons pêché aussi dans le domaine offensif car nous avons bénéficié de beaucoup d’occasions qui auraient dû nous donner une marge plus importante. Il y avait de la place pour en rajouter. On manque de réalisme, de conviction parfois. C’est vraiment dommage de laisser des points en route si on veut finir entre la 3 e et la 5 e place. Cela risque de nous coûter cher "
