Gomis s'interroge sur le silence des dirigeants

Anciens Verts | Publié le par Joris | 18 commentaires

L'attaquant formé au club Bafétimbi Gomis s'est confié dans les colonnes du Progrès sur la situation délicate de l'ASSE : s'il comprend la colère des supporters, il semble un peu plus interloqué quant au silence des dirigeants depuis plusieurs semaines. 

Gomis se présente en tant que "supporter stéphanois" et vit donc mal la période actuelle : "En tant que supporter stéphanois, mal, mal… Je me suis toujours considéré comme un Stéphanois, c’est une ville qui restera à jamais dans mon histoire. Saint-Étienne m’a permis de vivre toutes mes émotions au niveau du foot mais aussi dans ma vie. Tout ce que je possède aujourd’hui est parti de Sainté. Ce club et cette ville me sont chers. La situation ne me laisse pas indifférent."

L'ancien attaquant stéphanois comprend la colère des supporters et fait le parallèle avec la saison 2008-2009 qu'il avait vécu et au cours de laquelle les Verts s'étaient sauvés à la dernière journée : "Je comprends leur frustration. Elle est normale. Mais cette pression ne va pas aider les joueurs, surtout les jeunes. Ils vont perdre en lucidité et confiance. On sait que cela est très important, j’en ai fait l’expérience… Lors de la saison 2008-2009, on s’est maintenu à la dernière journée (victoire 4-0 contre Valenciennes, doublé de Gomis, NDLR). J’avais eu des accrochages avec les supporters mais ils ont compris que, pour le bien du club, il fallait nous encourager. C’est ce qu’ils ont fait et on a réussi à se sauver. Saint-Étienne possède l’un des meilleurs publics de France, même d’Europe. Quand il joue sa partition, on a pu le voir dans le derby (1-1, le 3 octobre dernier) par exemple, les joueurs n’abdiquent pas"


En revanche, Bafé Gomis semble s'interroger sur le silence des dirigeants stéphanois dans cette passe très compliquée : "J’ai déjà connu des crises et j’ai vu beaucoup de grands clubs français avoir une période délicate. À chaque fois, tout le monde s’est montré uni et les dirigeants sont montés au créneau pour expliquer la situation afin de permettre aux joueurs de se sentir publiquement soutenus et d’avoir moins de pression sur les épaules. Je pense aux présidents Aulas, Diouf, Tapie… Je sais par expérience que cela fait beaucoup de bien aux joueurs d’être soutenus par l’institution."

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