Ginhoux : "Une culture particulière avec des codes pas toujours compris du grand public"
Le supporterisme ultra est issu d’un mouvement italien très codé. Il a été importé à Marseille en 1984. C’est une culture particulière avec des codes pas toujours compris du grand public. Il y a l’importance de la tenue par exemple. L’écharpe du groupe est la bâche personnelle du supporter ultra. La bâche des groupes de supporter, cette banderole de plusieurs dizaine de mètres, symbolise le territoire que le groupe s’approprie dans le stade. La tribune comme la ville est un territoire à défendre. Il y a quelque chose comme le patriotisme des villes. Les ultras sont ancrés dans un monde avec une compétition inter-ultras. Ils rivalisent entre eux avec les chants, les tifos et les banderoles. Contrairement au hooliganisme, l’affrontement physique n’est pas la priorité."