Ghoulam justifie le choix de signer à Angers

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 8 commentaires

Faouzi Ghoulam a manqué les retrouvailles officielles avec son club formateur, la faute à un accord qui n'a pas été trouvé avec les dirigeants pour signer un nouveau contrat. C'est finalement du côté d'Angers, chez la lanterne rouge de la Ligue 1 qui semble déjà condamnée que l'international algérien a signé. 

Il a été officiellement présenté à la presse hier et s'est exprimé sur son choix de signer au SCO : "En fin de saison dernière, quand j’étais en fin de contrat à Naples, Laurent Boissier et Abdel Bouhazama m’avaient contacté. J’avais eu de longues conversations avec Laurent mais j’avais d’autres opportunités en France, des grands clubs. Mais je ne voulais pas revenir en Ligue 1, plutôt rester à l’étranger. Mais rien ne s’est réellement présenté. Donc je suis resté sans club pendant six mois. Laurent a gardé le contact avec moi jusqu’à ce que j’ai l’opportunité de venir m’entraîner ici, après mon expérience à Saint-Étienne. J’ai été agréablement surpris en arrivant ici. Le club n’a pas une image positive dans les médias alors qu’il mériterait de l’avoir. En trois semaines ici, j’ai vu une bonne ambiance dans le vestiaire, de la qualité dans le groupe et dans les infrastructures. Il y a quelque chose qui s’est créé au-delà de l’aspect sportif. Et le président a fait un effort pour que je signe ici. Pour moi, Angers n’est pas à sa place au classement, même si normalement, les résultats reflètent la qualité d’un groupe. Les joueurs et le club ne méritent pas tout cet acharnement contre eux. Quand je suis arrivé, j’avais un petit doute sur le club, mais pendant trois semaines, j’ai évalué les choses et c’est ce qui a mené au fait que je signe."


Comme il l'a fait lors des quelques jours passés à Saint-Étienne et notamment durant les deux matchs amicaux effectués avec les Verts, Ghoulam donne déjà de la voix à Angers. Un leadership naturel qu'il doit à son club formateur : "Depuis mon arrivée, à l’entraînement, je donne de la voix et j'encourage. J’étais déjà comme ça à Naples. Je pouvais encourager Victor Osimhen comme je peux le faire avec Ibrahima Niane aujourd’hui. C’est naturel. J’ai eu la chance d’être formé dans un très grand club et ça m’a donné la possibilité d’arriver à Naples avec une maturité, une responsabilité. J’aurais pu ne pas parler, vu la situation, mais je pense que les joueurs le méritent."


La fin de saison pourrait être longue à Angers qui vient de stopper une série record de 13 défaites de suite, en décrochant le match nul à Lorient (0-0). Avec neuf points au compteur, le SCO compte déjà dix points de retard sur le premier non relégable. La mission maintien s'annonce donc très difficile.

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