Galtier veut piquer ses cadres

Pros | Publié le par Tibo | 0 commentaire
Au terme de la rencontre face à Toulouse, Christophe Galtier s'est exprimé en conférence de presse. Il a annoncé vouloir piquer ses cadres durant la semaine, pas inquiet mais agacé par les résultats en championnat : Christophe Galtier, quel est votre sentiment après ce résultat nul ? On a toujours des regrets quand on ne gagne pas à domicile et encore plus quand on marque deux buts. Sur le contenu, nous avons livré une très bonne entame jusqu'à l'ouverture du score. Il y avait une bonne attitude et l'envie d'aller vers l'avant. Après, je poserais la question aux joueurs pour savoir ce qu'il s'est passé durant dix à quinze minutes avant la mi-temps face à un adversaire qui sanctionne fortement quand il y a des erreurs commises. Nous prenons deux buts sur des ballons bêtement perdus. A la pause, les choses étaient mal engagées mais en seconde période, j'ai trouvé que mon équipe avait affiché beaucoup de caractère. Nous avons égalisé logiquement. Nous avons eu beaucoup de situations, beaucoup de ballons qui sont passés devant le but. Nous avons alors manqué de présence. C'est du mental qu'il faut avoir. Dans ce domaine, il faut faire mieux et au final, un point c'est insuffisant. Par ailleurs, il faut aussi stopper l'hémorragie défensive avec quatre buts encaissés sur les deux derniers matches que nous avons joués alors que nous avons marqué cinq fois. C'est trop pour aller chercher nos concurrents directs. Les Verts n'ont pas gagné depuis le 23 novembre en L1. Est-ce inquiétant ? Non. Cela ne m'inquiète pas, mais cela peut agacer. On peut être inquiet quand l'équipe ne répond pas. Je trouve qu'elle répond hormis sur le match contre Lorient (0-2). Malheureusement, nous ne gagnons pas. En décembre, nous ne marquions pas. En janvier, nous marquons, mais nous prenons des buts. Il faut être aussi plus "tueurs" et savoir faire le break quand l'occasion se présente. C'est ce qu'il manque à notre équipe. J'ai des joueurs de qualité mais il faut se faire violence sur le plan mental pour être plus agressif dans les vingt derniers mètres. Dans ces trois jours, avant d'affronter Lille, je vais aller piquer les cadres pour qu'ils aboient sur d'autres. C'est dommage par rapport aux efforts fournis. En cela, Brandao est un exemple. C'est un attaquant qui n'a connu que le haut niveau. Cela peut être une locomotive. Il l'a été avant de se blesser, mais il ne doit pas être le seul. Sur le fond, on doit obtenir de meilleurs résultats. Source : L'Equipe
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