Galtier se remémore son passé européen avec Sainté

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 36 commentaires

S'il découvre la Ligue des Champions à Lille, Christophe Galtier a fait ses premiers pas en Coupe d'Europe sur le banc des Verts et il en garde des souvenirs impérissables, dont certains douloureux. 

L'ancien entraineur des Verts s'est confié dans les colonnes de l'Equipe : "Je suis passé de la déception à une grande colère avec moi-même. On avait le bonheur d'être qualifiés pour le 3e tour qualificatif après notre succès en Coupe de la Ligue et on tombe en play-offs contre une équipe danoise (Esbjerg, 3-4 et 0-1). J'entends encore les gens me dire, c'est qui Esbjerg ? Tout ça pour ça. Et là, tu te dis qu'il va falloir sortir une grosse saison pour y retourner. On avait raté quelque chose."

La saison suivante, "Galette" se rattrape et goûte enfin à la phase de poules : "On avait éliminé un club Turc et j'avais explosé de joie au bout de la nuit. Il y a des images qui circulent. A l'aller, des joueurs avaient attrapé une sorte de tourista et avaient joué malades. Il y avait une grosse tension au retour. J'avais échoué la saison passée. Il fallait passer. Pour moi, c'est un grand pas." se remémore t-il.


 Saison 2015-2016, l'ASSE se fait éliminer en 16e de finale retour sur la pelouse de Bâle, un souvenir douloureux pour le technicien : "Je me rappelle que nous égalisons à 10 contre 11. Il restait deux minutes. Et je me revois être allé jusqu'au poteau de corner pour reprendre mes joueurs qui dansaient de joie. Je leur ai dis de rester concentrés, que la rencontre n'était pas terminée. Et patatras ! La solitude m'a envahi. Je suis allé pleurer, seul, à l'abri des regards, sous la douche, pour que personne ne me voie."

Enfin, dernier volet de cette saga européenne avec la double confrontation face à Manchester United, toujours en 16e de finale de la compétition : "On avait fait le meilleur parcours en phases de groupes avec 12 points et on avait terminé premiers. L'aspect économique était important pour mes dirigeants. Je me disais, c'est bon, on sera protégés. Et on tombe sur les Mancuniens. Tout le monde était content. Sauf moi. On a pourtant été très bons à Manchester. Mais Ibra a inscrit un triplé. C'était déjà la vérité des surfaces."

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