Galtier revient sur ses vertes années

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 17 commentaires

C'est dans le Forez que Christophe Galtier a sauté le pas pour devenir entraîneur principal, suite au licenciement d'Alain Perrin. Un évènement qui lui a mis le pied à l'étrier et qui marque le début de son ascension à ce poste.

Dans une interview accordée à Marca, le technicien français revient sur ses débuts à Saint-Étienne et sur l'empreinte qu'il souhaitait mettre sur cette équipe en difficulté : "J'ai été entraîneur adjoint pendant onze ans. Quand j'ai fait mes débuts comme entraîneur principal à Saint-Étienne, la situation était très difficile. Mon équipe encaissait beaucoup de buts et j'ai dû nous rendre difficile à battre. Au fil des matchs et de la saison, j'ai eu une autre réflexion : maintenant que nous avons retrouvé une stabilité défensive, comment amener l'équipe à améliorer son apport offensif ? Parce que les gens viennent au stade pour voir des buts. Le football est un spectacle et les gens regardent la télévision pour ressentir des émotions. Ces émotions vous sont données par les objectifs."

Après huit saisons dans le Forez, Galtier a rejoint le Nord de la France et le club du LOSC où il a connu une évolution notable : "J'ai vécu une belle évolution quand j'ai commencé à travailler avec Luis Campos à Lille. Les six premiers mois ont été très difficiles car l'équipe était très mal classée. Mais quand on a commencé la deuxième saison ensemble, la réflexion était d'avoir une grande stabilité défensive, mais aussi d'avoir un jeu offensif attractif qui impliquait de jouer vers l'avant, toujours vers l'avant. Je suis convaincu que mon passage à Lille, avec mes échanges constants avec Luis Campos et avec une nouvelle méthodologie de travail avec un staff international, m'a fait beaucoup m'ouvrir dans la conception du jeu que nous devions pratiquer pour qu'en même temps, mes joueurs et nos supporters apprécient l'équipe."


C'est désormais avec le club de la capitale que le Marseillais poursuit sa progression. Cette fois-ci avec des moyens colossaux et des objectifs sur la scène européenne.


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