Galtier : "On est porté par 42 000 personnes"

Beaucoup de personnes m'annonçaient intérimaire... Je comprenais le scepticisme ambiance. J'ai changé symboliquement le fauteuil derrière le bureau. En me disant : installe toi comme si tu allais rester longtemps. C'était une source de motivation.
Quand on est entraîneur de Saint-Etienne, on est entraîneur des Verts. C'est national. On appartient aux gens. Partout, on est reconnus. J'avais choisi d'habiter à 400m du centre d'entraînement. L'entraîneur reste au centre de tout. Quand il perd, on lui glisse des enveloppes dans sa boîte aux lettres. Rarement des félicitations.
Les lendemain de derby perdus, j'étais interpellé. C'était tendu. Parfois, je m'isolais. J'allais en altitude. Je faisais du vélo, je jouais au golf. Je n'ai qu'un ou deux regrets : ma dernière discussion au téléphone avec Roland Romeyer. Je me suis emporté pour pas grand chose. Il y a le jour aussi où je lui ai demandé de me laisser partir en Angleterre en milieu de saison (2015-2016). J'ai eu avec mes deux présidents une relation très professionnelle. Sans ingérence. Ce qui restera, c'est ma longévité. Tout en étant performant. On est heureux quand on est mieux classé que son budget."