Formation, ton univers impitoyable

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 14 commentaires
Plus les années passent, et plus les clubs Français - essentiellement ceux disposant d'un gros budget - dépensent des sommes importantes pour de jeunes joueurs. Si par le passé, un pacte de non agression existait entre les clubs Français, il n'est désormais plus vraiment respecté comme le rapporte Abdel Bouhazama, ancien formateur à l'ASSE aujourd'hui en charge du centre de formation du SCO Angers. 

L'argent, la concurrence, les rivalités sportives se répercutent désormais sur les centres de formation :

"Par déontologie, les gens doivent se présenter. Il y a un pacte de non agression entre les clubs français. Aujourd'hui, il est un peu écorné car des clubs comme Monaco, Rennes ou Lille ont de l'argent, et procèdent comme les étrangers pour recruter dans les centres. D'un côté, tant mieux, car cela fait circuler le flux financier chez nous, et cela montre que le travail est bien fait. Ils savent qu'en cas de bonne proposition, ça sera accepté. Ça, c'est dans le meilleur des cas. Parfois, on apprend qu'ils ont contacté la famille, ou le conseiller pour connaître la situation du joueur. Par anticipation, nous devons sceller les choses plus rapidement avec nos joueurs, et cela passe par des contrats professionnels. Bien que le système français soit bien fait avec le mécanisme d'indemnités, ce qui nous protège dans le système libéral mondial, c'est le contrat professionnel. A cause des sollicitations, il faut anticiper. Le système concurrentiel pousse les clubs à recruter, et ce pacte va probablement disparaître."

Source : Le Progrès
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