Fernandez : "Le centre de formation a sauvé l'ASSE par moment"

Formation | Publié le par Joris | 19 commentaires

Juste avant la dernière journée du championnat de France de Ligue 2, une conférence intitulée La formation à la stéphanoise se tenait aux Sénioriales de Saint-Étienne. 

Le directeur du centre de formation Laurent Huard, le responsable recrutement du centre de formation Gérard Fernandez, l'entraineur de l'équipe réserve Razik Nedder ainsi que le responsable du musée des Verts, Laurent Chastellière se sont exprimés pendant plus d'une heure pour revenir sur l'histoire de la formation de l'AS Saint-Étienne. Si l'ASSE a été précurseur dans le domaine dans le sillage de grands hommes tels que Jean Snella, Albert Batteux, Robert Phillippe ou encore Pierre Garonnaire, l'émergence de nombreux autres clubs en France oblige désormais les Verts à vendre leurs "pépites" formées au club sans profiter de les voir évoluer longuement le maillot vert sur les épaules. 


Une partie de la conférence était dédiée à ce sujet en expliquant notamment que la formation a un coût mais que c'est également une source de revenus importante pour les clubs. Plusieurs exemples de belles ventes de la fin des années 90 jusqu'à celles intervenues au XXIème siècle ont été évoqués : Coupet, Gourna, Gomis, Saliba, Fofana, Camara, Guilavogui, Benalouane, Zouma, Ghoulam, Z. Camara, Rivière, Saint Maximin ou encore Pierre-Gabriel. Certaines ventes ont permis à l'AS Saint-Étienne de prendre une énorme bouffée d'air frais financièrement. On pense forcément à la vente de Grégory Coupet à l'éternel rival lyonnais en 1997 mais aussi à celle de Wesley Fofana à Leicester alors que les clubs de Ligue 1 éprouvaient d'énormes difficultés financières à cause de la pandémie et du futur fiasco Mediapro

Le responsable recrutement de la formation du club stéphanois, Gérard Fernandez, s'est exprimé sur le sujet au micro, en expliquant que la formation avait sauvé l'ASSE à plusieurs reprises : "Quand Coupet part, le club avait besoin d’argent. Quand Bafé' (Gomis) part, c’est que le club avait besoin d’argent et vu qu’à l’époque, Lyon était le club riche qui payait… Ce que les gens oublient aussi, c'est que si on prend l’exemple de 76, à l’époque on était le club le plus riche ce qui a fait que des Platini, Battiston ou encore Rep ont signé à Saint-Étienne. Malheureusement, on a changé de cycle et on est un peu largué là-dessus aujourd’hui. Heureusement, le Centre de formation a un peu sauvé le club par moment. On est bien-sûr déçu de ne pas avoir vu plus jouer nos talents à Geoffroy-Guichard."

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