Exclu : Djouahra : "Merci pour toutes ces années, vous êtes des supporters incroyables"

Anciens Verts | Publié le par Faustine | 24 commentaires
Son départ a surpris plus d'un supporter stéphanois. Naïs Djouahra, dix-neuf ans, a quitté l'AS Saint-Etienne cet été pour rejoindre l'Espagne et la Real Sociedad. Heureux et performant à San Sebastian, le milieu de terrain offensif s'amuse de l'autre côté des Pyrénées. Quelques jours après sa première convocation dans le groupe professionnel, le natif de Bourgoin-Jallieu s'est confié à EVECT sur ses années en Vert et son futur.

Bonjour Naïs. Avant de parler de ton présent, nous aimerions discuter de ton passé. En 2012, tu arrives à l'ASSE en provenance de Bourgoin-Jallieu. Comment s'est déroulée ton intégration en Vert ?
Les débuts ont été difficiles, ce n’est jamais simple de partir jeune de la maison. Mais petit à petit, j’ai réussi à prendre mes marques et je me suis senti de mieux en mieux. L’ambiance était excellente, je me suis lié d’amitié avec pas mal de joueurs. Les anciens nous ont très bien accueilli, ça aide. 

Arrivé en 2017-2018, tu évolues en U19 National dans le groupe de Lilian Compan. Quels souvenirs gardes-tu de cette dernière saison ?
J’en garde un excellent souvenir. On a fait une saison plutôt bonne. De cette dernière année U19, je retiens surtout le coach Lilian Compan. Il m’a fait confiance, il m’a permis de me montrer et de m’affirmer sur le terrain. Sans lui et mes anciens coachs Lionel Vaillant et Gilles Rodriguez, je n’en serais peut-être pas là aujourd'hui. Le chemin à parcourir est encore long.

Tu as passé cinq ans à l'Etrat. Parmi les jeunes joueurs que tu as côtoyé, lesquels t'ont le plus impressionnés ? 
En cinq ans j’ai pu croiser des joueurs vraiment talentueux. Il y en a énormément, je ne pourrais pas tous les citer tellement la liste serait longue. Cependant, si je devais sortir quelques noms : Elias Achouri, Allan Saint-Maximin, Adrien Fleury, Dylan Chambost et Nathan Crémillieux. 

Aujourd'hui tu évolues en Espagne du côté de la Real Sociedad. Pourquoi ce choix alors que tu avais d'autres propositions à travers l'Europe ?
L'Espagne a rapidement été une évidence pour moi, j'apprécie particulièrement le football espagnol. Grâce aux contacts de mon agent Alfonso Stellittano, la Real Sociedad m’a ouvert ses portes. Le club m’a proposé un projet sportif et de vie qui m’a tout de suite séduit. J’ai donc saisi cette opportunité. Je suis aujourd’hui pleinement épanoui. 

"Griezmann ? Qui ne rêverait pas un instant de suivre le même parcours ? J’en suis très loin aujourd’hui, un jour j’espère (rires)"

Départ de France très jeune, petit, technique... Plusieurs observateurs aime comparer ton destin à celui d'Antoine Griezmann. Est-ce un exemple à suivre pour ta carrière ou préfèrerais-tu qu'on te laisse progresser tranquillement de ton côté ?
Antoine Griezmann est champion du monde, vainqueur de l’Europa League, et j’en passe... Qui ne rêverait pas un instant de suivre le même parcours ? J’en suis très loin aujourd’hui, un jour j’espère (rires). De mon côté, j’avance à mon rythme, je travaille dur tous les jours. Je donne le meilleur de moi-même.

Quelles sont les différences entre ta formation à Saint-Etienne et celle que tu suis du côté de San Sebastian ?
Ici à la Real Sociedad, nous travaillons beaucoup en fonction de nos besoins. Le travail physique se fait quasiment uniquement avec ballon, mais à haute intensité. Finalement la fatigue est identique, je dirais même plus importante que lorsque l’on travaille sans. Sur mes premiers jours d'entraînement cela m’a agréablement surpris.

Quelques semaines après ton arrivée à la Real, tu as pu goûter au groupe professionnel lors de la réception du Rayo. Comment as-tu vécu ce moment ?
C’était tout simplement magnifique, j’ai eu la chance de vivre ce moment accompagné de mes proches et de mon agent. J’ai pu vivre la préparation d’avant-match avec le groupe, ressentir l’ambiance d’un match de Liga. C'est incroyable... C’est un stade magnifique. Toute la ville soutient le club, chaque match est un moment de fête. Je garde en mémoire un instant : lors de mon échauffement, le kop m'a applaudi en scandant mon nom, c’était vraiment fou.

Pour terminer, aurais-tu un mot pour les supporters de l'ASSE que tu as côtoyé pendant cinq ans ? 
Merci pour toutes ces années. Vous êtes des supporters incroyables, avec un amour inconditionnel du maillot et du club. Je garde d’excellents souvenirs, comme leurs venues en grand nombre lors des playoffs en U17, en Gambardella l’année dernière, mais aussi lors de mon récent départ pour la Real Sociedad, avec toujours un mot gentil et des messages de soutien. Merci pour tout.
keyboard_arrow_down Commentaires (24) keyboard_arrow_down