Edito: C’était écrit !

Pros | Publié le par Le Saumon, avec un clin d'oeil amical à Franck. | 0 commentaire
Quel pied ! La 100ème manche a tourné en notre faveur. Mais pourquoi ferions-nous mine de nous en étonner, vu le scénario du match ? Les Verts arrivaient en Leader, après une victoire en coupe de la ligue face à Nice mercredi, 2 à 0, leur permettant d’emmagasiner encore plus de confiance. Les lyonnais avaient été exemptés de ce premier tour, puisque l’iniquité sportive sied si bien aux organisateurs de cette compétition. De leur président emblématique jusqu’aux joueurs, en passant par leur staff, en la personne de Claude Puel, pris en grippe par la majorité de leurs supporters appelant à sa démission, tout avait été mis en œuvre pour placer cette soirée sous le sceau de « la reconquête des points perdus ». Le parcage stéphanois n’en avait cure, avec une banderole satirique : « Rendez-nous la 17ème place ». Le peuple vert n’avait certes pas oublié ses deux dernières saisons cauchemardesques à flirter avec la relégation. Mais, sûr de ses protégés transfigurés par une solidarité enfin retrouvée sur et en dehors du terrain, grâce à un énorme travail fédérateur de leur entraineur Christophe Galtier, il tenait à marquer de son empreinte ce centième Derby de légende. Car que serait ce match à nulle autre pareille en Ligue 1, sans une bonne dose de chambrage ? Après 10 bonnes premières minutes, avec quelques incursions vers l’avant intéressantes, notamment ce centre de Sako pour Rivière bien placé au 6 mètres, bloqué in extremis par Lovren, les lyonnais ont fait subir à l’ASSE une pression de tous les instants. Oui, la grande armada des Olympiques fut bien présente au rendez-vous samedi dernier, avec une prestation de très haut niveau, en vain. Car les poteaux made in Gerbiland étaient carrés, comme un clin d’œil de l’histoire. Les hommes de J.M. Aulas allaient finir sur le carreau. Le pot-au-feu chauffait plein gaz, après une tête de Gomis (12ème), un tir lointain de Toulalan (62 ème), puis dans la foulée un coup de boule de Briand (63ème). Comme le nez au milieu de la figure, il en ressortait un parfum vert suave annonciateur du plus beau des gueuletons. Et ce qui devait arriver arriva : Un coup franc Platinien sur une faute de Kallstrom peu évidente de Payet assomma les derniers espoirs de nos cuistres voisins, à la 74ème minute de jeu. L’homme aux 7 buts en 7 rencontres s’était aussi payé le luxe de sauver 2 ballons sur la ligne, faisant dire à Galtier tout sourire : « On le savait passeur, buteur, désormais on voit que c'est un bon défenseur aussi ». Résultat des courses : Les VERTS trônent toujours à la première place du classement, avec 16 points, pendant que son cher voisin reste englué à 11 longueurs, avec un budget pourtant 3 fois supérieur (150 ME contre 55 ME). Ce derby d’une intensité physique et dramatique à la Hitchcock a tenu toute ses promesses, y compris en dehors du terrain. La « psychose » a changé de camp. C’est avec « la mort aux trousses » que Puel va aborder la rencontre de champions’s league mercredi prochain face à Tel-Aviv. Le président Lyonnais nous a gratifié d’ailleurs d’une mauvaise foi qui colle à l’image de son club en mal de reconnaissance. Entouré de sa garde-chiourme Vercoutre et J. Bats, lequel s’en est même pris à CG à la mi-temps, il n’a pas pu s’empêcher d’aller cracher son venin sur les journalistes et l’arbitre de la rencontre. Puis ce chiard s’est rendu face au kop des Bad Gones, pour tenir un discours démagogique au possible. On comprend mieux pourquoi son entraineur a refusé de lui serrer la main au coup de sifflet final, avec son double langage digne du meilleur « complot de famille », pour reprendre encore un titre de film du grand Alfred : « Je n’ai jamais dit qu’il était l’homme de la situation. J’ai dit qu’on n’avait pas d’autres solutions à l’instant T. Ne donnez pas une chance à Claude Puel, mais donnez une chance au club ! ». Et devant l’ire de certains, quoi de mieux pour retourner son monde que de s’en prendre au vainqueur du jour : « On joue un match de Champion’s League la semaine prochaine, pas comme l’ASSE qui joue la Champion’s League sur la Playstation ». Observer le plus influent personnage du foot français perdre à ce point son flegme, même s’il nous a rarement habitués à autre chose, n’en est que plus jouissif après coup. Et oui, le foot reste un sport, et seul le résultat compte, peu importe la manière ! Se souvient-il des innombrables derbys immérités perdus par les verts ? Pour rappel, je parlerai d’abord de la saison 90, où Kastendeuch avait mis un csc à la suite d’un centre anodin de Rémi Garde, seule incursion lyonnaise de toute la partie ! Mais aussi Benzema qui égalise à la dernière seconde en 2008 à GG. Et qu’en est-il du pénalty oublié sur Ilan en février 2009 à Gerland, où la victoire nous était promise ? Et en octobre 2009, l’ancien verts Gomis met un but sur une erreur de Janot, alors que l’Asse avait survolé la rencontre ! Notre portier n’avait jamais remporté de Derby, alors laissons lui justement la parole, surtout après 16 ans de disette (Dernière victoire le 6 avril 1994, 3-0 à GG et le 26 février 1993, 0-2 à Gerland - L'Asse obtient ainsi son 39ème succès, contre 31 pour Lyon et 30 nuls) : « Il s'agissait du centième derby. L'ASSE en a remporté nettement plus que Lyon. Son palmarès est plus étoffé. Rendez-vous dans cent derbys pour savoir si la donne a changé. Mais, pour l'heure, les Verts sont devant. ». L’Asse « à la recherche du temps perdu » ? Est-ce pour bientôt « le temps retrouvé » ? Même s’il s’agit d’un autre débat, il faudrait pour cela ne plus voir les écarts de conduite de nos deux présidents si peu unis, qui paradent partout dans les médias (Nanard particulièrement nous les aura tous fait en moins de 10 jours lol !) aujourd’hui, depuis que l'équipe marche. Avant, ils ne brillaient que par leur silence, à part pour s'envoyer quelques piques... L'organigramme pose encore question, qu'on se le dise ! Merci à Galtier pour son discours sans langue de bois et pour sa réussite actuelle avec son staff et ses joueurs. Lui garde les pieds sur terre pour l’instant et n’est-ce pas là l’essentiel ? Et puis, l’amour dont ne bénéficiera jamais le voisin lyonnais, il saute aux yeux de tout observateur avisé : Blachon qui roule une pelle à Galtier au coup de sifflet final, ça en jette, non lol (manquerait plus que "Comme au lit" entre dans la partie lol ? Non, impossible, il est placardisé depuis longtemps, à juste titre !) !? Au fait, les gars, on en remet une couche samedi contre l’autre Olympitre, avec « le vrai grand petit Deschamps lol » et son homme Dassier si mollasson face aux cameras, en guise d’amusement ? Profitons de notre réussite actuelle, en la personne de Dimitri l’Messi, dixit Rivière, car elle ne pourra pas durer éternellement. ALV ! ! !
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