Edito; Après OM-ASSE

Pros | Publié le par Franck | 0 commentaire
UNE DÉFAITE ENNUYEUSE L’AS Saint-Étienne sort à peine d’une gifle face à son ennemi lyonnais, pas forcément méritée au vu du contenu de la partie. Laurent Batlles regrettait encore toutes les occasions manquées dans le 101e derby, notamment en première période. Il reconnaissait que l’OL avait fait preuve d’un froid réalisme et d’une insolente réussite : « Sur l’ensemble du match, le résultat est dur. Lyon avait manqué de réalisme au match aller. Là, ce fut le contraire. Le score est lourd. Nous sommes une équipe jeune qui apprend. Nous devons donc aussi apprendre de ce genre de match. Lyon a marqué deux buts sur ses deux premiers coups de pied arrêtés : ils étaient en difficultés et ça les a remit dans le match. Lyon a fait le match qu’il fallait. Nous avons eu les occasions pour faire le break en première mi-temps. » (Laurent Batlles) L’ancien toulousain pensait également que l'OM allait être dans une forme analogue (« olympique » aurait été même plus à propos) à celle de Lyon. Or, ce ne fut pas du tout le cas (Marseille-ASSE 2-1, 24e journée de Ligue 1). Les Verts sont tombés (surtout en première mi-temps) sur une équipe marseillaise très empruntée, même ennuyeuse à voir jouer, peu dégourdie offensivement, donc prenable. Robert Herbin avait réagi la veille du déplacement dans la cité Phocéenne : « Je regrette que le score face à Lyon se soit transformé en véritable déroute alors que nous avions eu la maîtrise du jeu. L’un des points noirs de la soirée fut l’attitude du public envers Gomis. Cela me révolte et nous a peut-être coûté la victoire. Gomis est un homme de caractère et les sifflets n’ont pu qu’accentuer sa motivation. Le comportement d’Aulas au coup de sifflet final est du même acabit. Le public stéphanois et le président de Lyon ont fait match nul en quelque sorte. » (Robert Herbin) La riposte de Lyon n’a pas tardé à venir : « Ce succès à Geoffroy-Guichard est un vrai plaisir et surtout il nous relance dans la course au titre. C’est incroyable, ça fait plaisir. Même si je pense que Saint-Étienne ne pouvait pas gagner, le score est sévère. A l’aller, « Sainté » avait fait un vrai hold-up. On devait gagner 3-0 alors que samedi on aurait pu concéder un match nul. On a retrouvé quelque chose qu’on n’avait plus : de l’efficacité. L’ambiance était chaude au stade, ça m’a rappelé certaines soirées de Coupe d’Europe mais, à un moment, les Stéphanois ont rangé les trompettes ! Pour le titre 2011 ? Je pense qu’on sera dans le coup pour jouer le titre. Je ne sais pas si on sera champion parce que Lille est impressionnant et que Marseille est là aussi. Mais moralement, gagner le derby à Saint-Étienne sur le score le plus large de l’histoire, c’est quelque chose.» (Bernard Lacombe) Le supporter de l'AS Saint-Étienne qui avait remis une Playstation à Jean-Michel Aulas, a été interpellé dans la foulée de son geste. Mais l'homme en question a été relâché à la mi-temps du match. Ce geste avait été préparé par des supporters stéphanois et à l'initiative d'une radio locale, Activ Radio, lesquels souhaitaient faire un clin d'oeil malicieux au président de l'OL : « J’ai profité de l’euphorie du but de Bocanegra pour traverser la barrière qui me séparait de la corbeille. Je me suis rassis de l’autre côté, comme si de rien n’était, et quand j’ai vu la banderole des supporters, j’ai foncé. Là, il me lance “Tire-toi !” et me bouscule, je suis tombé dans les escaliers. Ensuite, j’ai insisté, mais je ne faisais pas le fier. » Jérôme Quériaud est reparti sa console sous le bras, puisque Jean-Michel Aulas l'a refusée ! La suite, l’animateur radio la passera au PC sécurité du stade Geoffroy-Guichard. « Ils m’ont laissé voir la seconde mi-temps, mais j’étais bien entouré. La console ? Ils me l’ont confisquée, je ne sais pas ce qu’elle est devenue. » Pour ce déplacement au stade Vélodrome, les Verts pouvaient compter sur…Yoric Ravet ! Il avait paraphé un contrat de trois ans et demi avec Saint-Étienne en janvier dernier, mais avait été prêté 6 mois dans la foulée à Grenoble (son club formateur).Or la DNCG, puis la commission supérieure d'appel de la Fédération française de football ont refusé de valider l'opération : « Il s'agissait pourtant d'un prêt entièrement gratuit, avec en plus une indemnité de transfert pour Grenoble…» (Christophe Galtier) Finalement, le milieu offensif forézien a donc participé à son premier entraînement avec les Verts jeudi matin. Il faisait partie du groupe qui s’est déplacé à Marseille hier soir.« Il est bien physiquement et mentalement. S'il mérite d'être dans le groupe face à l'OM, il le sera.» (Galtier)Et il l’a été. Yoris Ravet appartient donc définitivement aujourd'hui à l'ASSE. Le coach des Verts a affirmé en fin de semaine que son joueur « était en bonne forme. » Pour ce difficile déplacement à Marseille, Boubacar Sanogo était absent. L'Ivoirien souffre d'une inflammation de la cicatrice résiduelle de son opération à la cuisse. On se demande si un jour Sanogo jouera 4 ou 5 matches de suite sous le maillot vert sans se blesser ? Personne dans le club n'a pu dire si cette inflammation pouvait avoir des conséquences à long terme.Peut-être que Sanogo en a repris pour trois mois ?Or comme disait Coluche : « Quand il n’est pas là il nous manque, mais quand il est là il nous manque aussi ». Également forfait contre Lyon le week-end dernier, Alejandro Alonso était de nouveau absent pour jouer l’OM.Le milieu offensif droit argentin souffre encore d'un étirement d'un ligament du genou. Du reste, il ne s'est pas entraîné avec le groupe cette semaine. Il poursuit les soins. Mercredi prochain, l'OM jouera un 8e de finales de Ligue des Champions face à Manchester United. C’est une rencontre de prestige, sur laquelle les Marseillais ne devaient pas se focaliser avant d’avoir régler le sort de l’ASSE. Aussi, Lucho Gonzalez ne s'attendait pas à une partie de plaisir devant les Verts. En effet, ce match fut même d’un ennui rarissime ! Pour les Verts, il s’agit, à tous les points de vue, d’une défaite ennuyeuse, car non seulement le jeu fut « boring », mais en outre ne pas prendre de points quand l’OM est si mauvais, cela est d’autant plus ennuyeux… « Manchester ? Non on n'y pense pas, franchement, non. On doit d'abord penser à Saint-Étienne, qui va nous offrir un match difficile car ils viennent de perdre un match important pour eux à domicile. Saint-Étienne, de toute façon, c'est toujours compliqué pour Marseille, on le verra encore samedi. Notre tête doit d'abord se focaliser sur ce match, et après on sera libre de basculer sur Manchester. Prenons d'abord ces trois points, et nous verrons après. » (Lucho Gonzalez). Même si les Verts avaient encore dans un coin de leur tête l’humiliation subie samedi dernier lors du derby, Christophe Galtier avait pourtant affiché son optimisme quant à l'état d'esprit de son groupe : « Je crois que dans les têtes ça va et que le derby est oublié. De toute façon, il le faut bien, car si l'on reste là-dessus, nous aurons une fin de saison tristounette mais je crois que c'est digéré. Si l'on reste sur la déception, ce n'est même pas la peine d'aller au Vélodrome. Marseille a gagné dix matches cette saison, Saint-Étienne neuf. Il n'y a pas de complexe à avoir. Nous préparons ce match avec moins de pression que contre Lyon, Marseille sera dans l'obligation de gagner, et nous, notre position au Vélodrome sera peut-être plus confortable quand on voit les résultats que l'on est capable de faire à l'extérieur.» (Christophe Galtier) Depuis 1979, Saint-Étienne n’a plus gagné au Vélodrome, soit plus de 30 ans ! Une constante qui demeure. En outre, si l'ASSE domine son adversaire à Geoffroy-Guichard sur l'histoire des confrontations toutes compétitions confondues, au Vélodrome, les Verts ont souvent peiné, même dans leurs plus grandes années (1970 à 1980).Dès lors, les statistiques parlent d'elles mêmes : depuis la dernière victoire en terre phocéenne en 1979, les Foréziens ont subi 14 défaites, pour 2 petits nuls !Des statistiques qui, chaque saison, aident bien les parieurs au moment de faire leur choix. Le 10 août 1979, les 43 505 spectateurs du Vélodrome ne le savaient pas encore, mais Saint-Étienne avait quitté la pelouse en vainqueur pour la dernière fois de l’histoire !Été 1979 (Strasbourg était alors tenant du titre), l'OM est en chute libre, après sa 2e place acquise en 1975 derrière…l'ASSE.Les Olympiens ont fini 19e en 1980, descendant par conséquent en Ligue 2 (pour 4 saisons, jusqu’à l’arrivée de Benrard Tapie). Du côté stéphanois, le rêve s’était envolé à Glasgow en 1976, mais le club du président Roger Rocher a toujours fière allure. Il est encore candidat aux premières places de Ligue 1.A l'issue de ce match prolifique (8 buts en 90 minutes), les Verts l’emportèrent au talent et à l'expérience (3-5). En première période, Platini (20e) et Rep (33e) répondirent systématiquement à des Marseillais qui menèrent par deux fois grâce à Berdoll (13e) et Piette (24e). Les hommes de Robert Herbin passèrent alors la vitesse supérieure après le repos (tout le contraire d’hier) par Zimako (54e) et Rocheteau (62e), menant ainsi 2-4, contraignirent les coéquipiers de Marius Trésor à prendre tous les risques pour remonter ce score fleuve. Le retard fut en partie comblé par Didier Six en fin de match (81e le score fut de 3-4), mais le mot de la fin revint à Jacques Zimako en contre-attaque (86e).Après les 4 saisons de purgatoire en L2 pour l’OM (1980/1981, 1981/1982, 1982/1983 et 1983/1984), et les 2 saisons pour l’ASSE (1984/1985 et 1985/1986), les deux clubs n'eurent ainsi plus guère l'occasion de se recroiser de sitôt.Ils se retrouvèrent lors de la saison 1986/1987. La montée en puissance des années Tapie et le retour « martyr » de l’enfer pour l'ASSE, ne laissa que des miettes aux Foréziens.En effet, le Marseille de JPP balaie l’AS Saint-Étienne (comme tous les autres visiteurs) sur la Canebière.Après la triste affaire « OM-VA » qui marquait la fin de l'hégémonie marseillaise, et les errements des Stéphanois (descente en 1996), les deux mythes ne se retrouvèrent que le 15 août 1999. Ainsi, 20 ans après (jour pour jour), le 3-5 de 1979 devînt un splendide 3-3 en 1999 ! En mai 2001, l’ASSE (affaire des faux passeports) retrouvait la L2 et les deux clubs se donnèrent rendez-vous plus tard, lors de la saison 2004/2005 très exactement. Le dimanche 17 octobre 2004, les Verts mènent 0-1 (lob astucieux de Feindouno sur Barthez) jusqu’au « coup de pouce de l’arbitre » (Elie Baup) qui laisse 6 minutes d’arrêts de jeu complètement injustifiées.Le temps pour Koke d’égaliser miraculeusement à la 96e ! Ensuite se sont succédé 6 défaites : 2-0 (saison 2005/2006), 2-1 (saison 2006/2007), 2-0 (saison 2007/2008), 3-1 (saison 2008/2009), 1-0 (saison 2009/2010) et le 2-1 d’hier soir. Un historique très fâcheux, et une défaite hier soir bien ennuyeuse sur tous les plans. LES VERTS DE L’AMITIÉ Après une première mi-temps sans grand intérêt pour les deux équipes, les Verts ont repris leur fâcheuse habitude de lâcher mentalement après avoir encaissé un but, lors de la deuxième mi-temps.Cette situation s’est reproduite hier à l’image d’un 101e derby au cours duquel l’égalisation de Gomis les avait assommés.Certes, la réduction du score dans les derniers instants (Landrin) a quelque peu lavé l’affront d’une défaite sans âme. Mais force est de constater que les Verts se sont endormis en seconde période. Le match fut d’une pauvreté technique. Cela se voit d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une affiche, d’un classique du championnat. Globalement, les Foréziens n’eurent aucune bonne idée, aucune bonne intention dans ce match. On les a vus en revanche très respectueux d’un OM (le champion en titre) dans un soir « sans ».Imaginez un instant le score si l’OM avait joué pied au plancher… On le remarqua surtout au cours de la première mi-temps : il y avait des espaces à exploiter.Marseille jouait au ralenti, sans presser l’adversaire, mais en face les Stéphanois sont restés timorés, tels des animaux apeurés, peut-être parce qu’ils avaient été corrigés par le maître lyonnais le week-end dernier. Hier soir, le rythme pépère nous changeait vraiment du rythme effréné du derby, surtout côté stéphanois.Comment la même équipe à une semaine d’intervalle peut-elle jouer avec autant de différence de rythme et d’intensité ? En effet, l’AS Saint-Étienne a été incapable de hausser le rythme et de profiter du sommeil marseillais.On ne vit que des Verts timides, sans une grande envie de presser haut, sans la motivation adéquate.Les attaques stéphanoises furent donc bien timorées, et globalement le jeu fut bien peu inspiré.Ce qui frappait l’observateur, c’est ce jeu stéphanois facilement décryptable, sans la moindre stratégie, un jeu « téléphoné » comme dirait Thierry Roland.En revanche, les Marseillais se réjouirent de cette victoire contre Saint-Étienne, sans avoir eu besoin de forcer leur talent. Cela dit, ils déplorèrent la blessure de Gignac aux adducteurs, qui privera l'OM de son « meilleur » atout offensif contre Manchester United mercredi prochain. « On est dans une bonne série et il faut la continuer le plus longtemps possible pour rester tout en haut. Saint-Étienne était bien en place durant toute la première mi-temps, ce qui explique nos difficultés dans les quarante cinq premières minutes. Mais on savait que les espaces allaient se libérer au fil du match. Il fallait être patient, et on l'a été. On a été récompensés.» (Benoît Cheyrou). L’AS Saint-Étienne (pour la 2e fois de la saison) rentre dans le rang. « Les Verts ont été trop prudents pour espérer quoi que ce soit d’autre qu’une défaite. Ils savent désormais qu’il faut montrer un tout autre niveau de jeu pour avoir des ambitions dans ce championnat. » (Roland Courbis) « Ce n’était pas terrible, on n'a pas eu énormément d'occasions. C'était un match très difficile. Il fallait rester solide et on n'a pas su le faire. On a tenté d'évacuer la défaite dans le derby car on ne peut plus rien y faire. Maintenant, il faut se tourner vers la suite du championnat et prendre des points lors des prochains matches. Notre objectif est toujours d’avoir 42 points parce que pour l'instant on ne les a pas. Ensuite, ce sera autre chose. » (Janot) Le gardien stéphanois avait également du mal à digérer le geste de Lucho sur Batlles (seulement carton jaune pour l’Argentin) : « Lucho donne quand même un coup de pied dans la tête à Battles! Donc il devait prendre un carton rouge, non ? Heureusement que Lolo (Batlles) n'est pas blessé, mais bon...» A l'origine, c'est une faute grossière de Batlles sur Lucho au milieu du terrain. L'Argentin tombe et, dans sa roulade s’essuie volontairement les crampons sur le visage de Batlles. « C'est un fait de jeu. Après, exclure Lucho à trois jours d'un rendez-vous aussi important, c'est délicat... Disons que l'arbitre s'est montré psychologue sur ce coup-là, mais ce qui est gênant, c'est que c'est Lucho qui marque sur l'action qui suit.» (Batlles) « On a effectué un bon début de match, durant 20-25 minutes. Nous avons fait preuve d'une certaine maîtrise, avec la volonté d'aller vers l'avant et de monopoliser le ballon. Nous avons eu quelques situations. A la fin de la première période, je pense que les deux équipes étaient de même valeur. En revanche, nous n'avons pas existé en deuxième période et fort logiquement, l'OM a remporté cette mi-temps et donc le match. Marseille était après la pause largement supérieur techniquement et athlétiquement. On a rapidement compris que cela allait être compliqué... Il y a une vraie différence entre les équipes disputant la Ligue des champions et nous, ce qu'on a pu constater en l'espace de huit jours, après nos matches contre Lyon et Marseille. Notre objectif principal est d'atteindre les 42 points le plus rapidement possible, j'espère fin mars. On verra alors à ce moment-là pour la suite.» (Christophe Galtier) Sevrés de titre depuis bien longtemps, le peuple vert s’est plutôt habitué ces derniers temps à se passionner pour les quatre confrontations annuelles face à Lyon et Marseille, puis point barre !Quand ce n’est pas carrément se passionner pour la lutte pour le maintien comme lors des deux précédentes saisons. Les bons résultats enregistrés cette saison en championnat (leader l’automne dernier…) ont redonné un peu le sourire aux supporters.Avant le déplacement périlleux au Vélodrome, Christophe Galtier s’est découvert quelques ambitions pour l’avenir des Verts, reconnaissant « qu’il était totalement incroyable que l’ASSE n’ait par exemple jamais connu les joies d’une finale de coupe depuis l’ouverture du stade de France ! Ce club doit avoir d’autres ambitions. Mais on ne sort pas de deux saisons difficiles indemnes. Ce club a un tel potentiel, de tels moyens qu’il doit s’installer durablement dans les huit premiers de la L 1. Les supporters stéphanois ne connaissent toujours pas le Stade de France. C’est une anomalie… » (Galtier) Cette déclaration restera comme celles en leurs temps de Frédéric Antonetti ramenant Saint-Étienne en Ligue 1 en mai 2004 : « Je pense avoir simplement réparé une anomalie, parce que l’ASSE en L2 c’est une anomalie. » (Antonetti).Ou encore celle de l’éphémère John Toshack : « L’ASSE est un géant endormi » en septembre 2000. Christophe Galtier avoue implicitement qu’il espère être celui qui permettra aux Verts de connaître ce bonheur, celui de remplir le Stade de France d’écharpes et de drapeaux verts. Benoît Cheyrou (milieu de Marseille) : « On a besoin de tout le monde en ce moment, ce serait bien sûr pénalisant de ne pas compter sur Gignac. On peut encore faire beaucoup mieux dans le jeu. Mais Saint-Étienne était très organisé, surtout en première mi-temps. Il fallait être patient. On savait que plus le match allait avancer, plus on aurait d'espaces, et des possibilités de décalage. Nous sommes sur une bonne série, il faut continuer.» Didier Deschamps, l'entraîneur de l'OM, estimait que la victoire décrochée face à Saint-Étienne fait du bien à sa formation : « C'est la première fois de la saison que nous remportons trois matches de suite. Il fallait confirmer notre victoire à Sochaux, face à une équipe jouant avec beaucoup d'agressivité après sa défaite dans le derby devant Lyon. J'ai vu beaucoup de continuité par rapport à ce match à Sochaux, même si tout n'a pas été parfait. Mais au vu des intentions et de la détermination, le résultat est logique. Nous sommes dans une période où il faut engranger les points. Nous n'avons pas eu de continuité jusqu'à maintenant, c'est donc une très bonne chose. Il faut s'accrocher au bon wagon. La route est encore longue. Contre Manchester, un relâchement défensif en fin de match comme samedi pourrait vous coûter cher. Je n'ai pas besoin de le dire à mes joueurs. J'aurais aimé que l'on reste à 2-0. Nous avons connu deux actions chaudes dans le temps additionnel. Le haut niveau, c'est ne pas faire d'erreur. On a connu cela contre Milan la saison dernière. Si on laisse des opportunités, ce genre d'équipe en général punit tout de suite.» (Didier Deschamps) Puni, comme l’ASSE avec son ancien coach Laurent Roussey. Après avoir obtenu une indemnité de licenciement de 1,2 million d'euros en conseil des prud'hommes, Roussey, non content de cette somme, avait décidé de faire appel. En cause, des congés payés et un déficit d'image subi, qui n'avaient pas été pris en compte en première instance. L'ancien coach des Verts, débarqué en novembre 2008, a été entendu par la cour d'appel de Lyon qui a condamné le club stéphanois à verser entre 1,6 et 1,8 millions d'euros à titre d'indemnités de licenciement et donc, de dommages et intérêts ! Une somme que l'ASSE n'est pas disposée à donner à son ancien entraîneur. Le club aurait décidé de contester cette décision, et de se pourvoir en Cour de cassation. En revanche, le GF38 ne contestera pas la décision des hautes instances de ne pas valider le prêt de 6 mois de Ravet pour le club isérois. Profitant des absences conjuguées de Sanogo et Alejandro Alonso, Ravet s'est retrouvé dans le bus stéphanois en direction de Marseille : « C'est vrai que tout est allé très vite cette semaine. Mon intégration dans le groupe s'est super bien passée, maintenant j'aurais préféré un autre résultat qu'une défaite pour mon premier match.» (Ravet) Appelé par Christophe Galtier à remplacer Emmanuel Rivière sur le front de l'attaque pour les dix dernières minutes, Yoric s'est rapidement signalé. Sa frappe manquée dans le temps additionnel en pleine surface s'est finalement transformée en passe décisive pour Landrin : « J'écrase un peu ma frappe. Après ça profite à Christophe Landrin, tant mieux. Comme baptême du feu, débuter au Vélodrome, je ne pouvais pas rêver mieux. J'ai fait ce que le coach m'a demandé, j'ai essayé de libérer des espaces. Le résultat nous laisse des regrets, car on était venus chercher autre chose. Mais je suis confiant pour la suite. On va relancer la machine dès la semaine prochaine. On a une belle série de matches à notre portée qui nous attend, et doit nous permettre de rester dans le haut du tableau.» (Ravet) Selon les dirigeants stéphanois, les vestiaires visiteurs de Geoffroy-Guichard auraient été saccagés par l'OL à l'issue de la rencontre : « De nombreuse choses ont été dégradées ou détruites. » (Roland Romeyer). Les Verts, qui ont fait constaté les dégâts par un huissier, ont porté plainte contre l'OL. La ville de Saint-Étienne, propriétaire de l'enceinte sportive, souhaiterait un remboursement des dégâts causés. En attendant, l’ASSE a livré un « p’tit match de potes » hier soir au Vélodrome, un petit match entre amis, sans montrer grand-chose (malgré le but de Landrin).On a eu l’impression d’être à un jubilé ou à un pot de départ d’un collègue de boulot.Ce fut le verre de l’amitié…qui est une expression qui signifie « choquer le verre, faire toucher son verre plein contre celui d'une personne avec qui l'on boit, en signe de bonne amitié ».Ce furent les Verts de l’amitié
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