Dupraz soigne ses mots !

Pros | Publié le par Paul.R | 17 commentaires

Arrivé dans le Forez mi-décembre, Pascal Dupraz a vu sa cote de popularité sur les réseaux grimper en flèche. Fidèle à lui même, ses premières conférences de presse ont donné le ton de son mandat de six mois à la tête de l'ASSE. 

Actif principalement sur Twitter, Pascal Dupraz a gagné près de 10 000 followers depuis sa signature à l'ASSE (passant de 31,5k à 41K), preuve de l'engouement autour du club et de l'arrivée du technicien originaire d'Annemasse. Sa conférence de presse de présentation étant d'ailleurs relayée en direct sur son compte personnel, une communication affirmée et assumée. Si de nombreux supporters des Verts y voient un changement marquant avec la communication de Claude Puel, l'ouverture des conférences de presse au grand public en direct video par l'ASSE devrait permettre à chacun de se faire un avis concret sur le projet du nouvel entraineur des Verts.

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Dupraz a son premier grigri

Si les médias nationaux ont préféré relayer les premières "punchlines" du technicien face à la presse locale, mettant en avant le fait de retrouver "du grand Pascal Dupraz en conférence de presse", le discours du coach a pourtant sensiblement évolué depuis son arrivée. D'abord aux côtés de Loïc Perrin et Jean-François Soucasse, il a fait part de son plaisir de signer dans un club de la dimension de l'ASSE, "club mythique" faisant écho à sa propre histoire d'homme. Puis rapidement en faisant fi d'une possible rupture avec le précédent staff, Dupraz a balayé toutes les questions autour d'un déclic suite à son arrivée, mettant d'ailleurs régulièrement en avant dans la course au maintien, les 12 points glanés par Claude Puel sur le début de saison et refusant de commenter ce qu'il s'est fait avant lui. Élégant. 


Vainqueur face à La Duchère en Coupe de France, Pascal Dupraz est rentré dans le vif du sujet sportif qui englobe sa venue à l'ASSE, partiellement en tout cas du goût de plusieurs observateurs. Si la situation du club est effectivement au centre des échanges en conférence de presse, Dupraz, en l'état ne "veut pas délivrer ses stratégies" quand les questions tournent autour du rectangle vert et de son discours auprès des joueurs, pas tout de suite en tout cas.

D'abord patient sur les questions de mercato durant sa première conférence de presse, expliquant que le travail commencé sur le recrutement se faisait en étroite collaboration avec Samuel Rustem, Loïc Perrin, Jean-François Soucasse et la cellule de recrutement, Pascal Dupraz s'est montré un peu plus direct après la défaite de son équipe face à Nantes ce mercredi (0-1). Précisant qu'il fallait "se dépêcher de recruter pour amener plus de cohérence et de dynamisme". Conscient de la situation du club avant son arrivée, il a accepté le projet en connaissance de cause et ce malgré la situation sportive délicate de l'ASSE comme il ne cesse de le répéter depuis sa prise de fonction à la tête de l'équipe : "Je savais que Saint-Étienne avait 12 points et qu’on allait perdre des joueurs (pour la CAN), j’ai signé en pleine connaissance de cause. Maintenant, il faut interagir, et il faut bien sûr renforcer l’équipe."


Enfin point commun de tous les points presse depuis l'arrivée de Pascal Dupraz, sa volonté de rassembler autour du projet maintien. D'abord en interne avec les joueurs et le staff à sa disposition mais aussi plus globalement avec les salariés de l'ASSE dont Dupraz vante régulièrement l'amour et l'attachement qu'ils portent au club pour lequel ils travaillent. Puis auprès des supporters avec qui il souhaitait "se réconcilier" avant le match de Nantes. Mercredi soir, après une nouvelle déconvenue pour les 23 681 supporters présents dans le Chaudron, Dupraz a tenu a leur adresser, une nouvelle fois, un message allant dans le sens de l'unité : "Les supporters ont été admirables, ils nous ont encouragé alors même que la première mi-temps était d’une tristesse infinie. Cela montre encore une fois le côté fantastique du public de l’ASSE. Je compte sur la reconnexion des joueurs avec ce public, en première mi-temps ils avaient peur alors que les deux Kops étaient derrière eux. En mettant les ingrédients qu’on a mis en seconde, on pourra faire cette reconnexion." 

Photo de Pascal Dupraz
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