Du jeu, encore du jeu, toujours du jeu !
Cinq buts à trois ! Un mot me vient à l'esprit : « b*rdel » ! Depuis quand les verts n'avaient pas marqué plus de 3 buts dans un match ? J'aimerais donc revenir sur ce superbe TFC-ASSE et les leçons à en tirer. Mollo, retour en grâce ?
Vous l'avez vu comme moi, Yohan Mollo nous a offert hier une prestation de haut vol. Rien de très étonnant : c'est dans la lignée de ce qu'il propose depuis quelques semaines. On assiste à un véritable retour en grâce de l'ancien Nancéien : percutant, appliqué, il se montre moins individualiste que par le passé et fait parler sa technique. Sa superbe volée qui entraîne l'égalisation, et ses deux caviars adressés à Ricky prouvent une fois de plus que quand Mollo s'y met, il peut faire très mal. Mais d'où cela vient-il ? En effet, il est entré plusieurs fois en jeu en début de saison mais n'a jamais été très convaincant. Selon moi, c'est le fait de la confiance : régulièrement en CFA en début de saison, Mollo n'entrait plus dans les plans de Galtier. Les blessures, les départs à la CAN (Gradel) et les performances moyennes (KMP) ont changé la donne, et le coach Forézien a visiblement décidé de laisser une chance au plus grand fan de Cristiano Ronaldo. Désormais, il n'a plus besoin de particulièrement se montrer pour gagner sa place : Mollo est détendu et fait parler la poudre. C'est pourquoi il faudrait peut être envisager de le maintenir titulaire après la CAN. Mais comment ? En effet, on ne peut pas mettre sur le banc un Max-Alain Gradel relativement performant cet Automne, ni un Romain Hamouma qui revient en forme. Par ailleurs, il n'y a que deux côté donc deux ailiers. Mais le « problème » Mollo pourrait devenir une solution miracle ! Il est évident que l'ASSE a besoin d'un n°10 pour jouer derrière les attaquants. Autant dire que Benjamin Corgnet ne se montre pas au niveau, et que les Lemoine, Cohade ou Clément n'ont pas les qualités requises pour le poste. Or, titulariser Mollo pourrait libérer Hamouma pour le poste de n°10. On se trouverait alors avec un onze aux qualités techniques bien supérieures, et une meilleure capacité à alimenter les attaquants en bons ballons. Mais cela passe aussi par un changement de mentalité au sein du staff...
Du jeu, du jeu et encore du jeu !
Pour gagner au Foot, c'est simple : il faut marquer un but de plus que l'adversaire. Là, il y a deux écoles : marquer un maximum en se disant que malgré un éventuel naufrage défensif, on marquera plus que l'on encaissera ; ou alors être solides derrière et essayer de marquer ce petit but (souvent en contre) qui fera la différence. Vous l'aurez deviné, notre cher Galette est plutôt adepte de la seconde option. Mais celle-ci a prouvé ses limites :
- Pour défendre, il faut qu'il y ait des attaques : le SRFC-ASSE de Dimanche dernier est la parfaite illustration de ce qui se passe lorsque deux coach choisissent la seconde option, à savoir une purge et un match nul dont tout le monde ressort frustré.
- Des difficultés offensives : bien défendre requiert un effort défensif général. Or, un attaquant qui tacle et presse sera bien moins lucide devant le but.
- Lorsque l'on craque, on est piégés : le ASSE-Monaco du début de saison est un bel exemple de ce cas de figure. Un but anecdotique, suivi par une heure de domination stéphanoise presque stérile (un seul petit but, avec pourtant une période de supériorité numérique). Lorsqu'on ne pense qu'à défendre, on ne sait plus marquer.
Cependant, il suffit de regarder les équipes les plus offensives comme (excusez moi) l'OL ou encore l'OM, pour vite comprendre l'intérêt d'une stratégie tournée vers l'offensive :
La possession de balle, qui limite les possibilités d'attaques adverses : la meilleure défense, c'est l'attaque !
La capacité de réaction : lorsque nos verts encaissent un but, on a souvent le sentiment que ça va être très très compliqué. Une équipe offensive a en revanche une capacité de réaction lui permettant de repartir à l'attaque même après un ou deux buts encaissés.
- Un jeu attrayant et des matchs fous : les exemples ne manquent pas, il suffit de regarder le TFC-ASSE (3-5) d'hier ou le FCN-OL (3-2) de mardi.
Le match d'hier nous a montré ce dont étaient capables les verts lorsqu'ils étaient décidés à jouer. Alors oui, le 18ème de L2 nous a mis 3 buts (cependant un csc, un penalty et une frappe venue d'ailleurs : Ruffier n'a rien eu à faire). Mais les verts ont mis 5 buts ! C'était quand la dernière fois ? Et honnêtement, ne vous êtes vous pas éclatés dans votre canapé ou dans les tribunes ?
Ce match nous a prouvé que les verts ne sont pas seulement une « équipe solide, bien en place, qui marque peu mais n'encaisse que rarement », si caractéristique de l'équipe française. Nos verts sont capables de jouer, de réagir après avoir été menés, de repartir après être rejoints au score, enfin de produire du beau jeu et de se procurer des occasions à la pelle ! Personnellement, j'aimerais bien voir ça dans le Chaudron Dimanche...
Alors, du jeu ou de la solidité ? À vous de juger !
Vous l'avez vu comme moi, Yohan Mollo nous a offert hier une prestation de haut vol. Rien de très étonnant : c'est dans la lignée de ce qu'il propose depuis quelques semaines. On assiste à un véritable retour en grâce de l'ancien Nancéien : percutant, appliqué, il se montre moins individualiste que par le passé et fait parler sa technique. Sa superbe volée qui entraîne l'égalisation, et ses deux caviars adressés à Ricky prouvent une fois de plus que quand Mollo s'y met, il peut faire très mal. Mais d'où cela vient-il ? En effet, il est entré plusieurs fois en jeu en début de saison mais n'a jamais été très convaincant. Selon moi, c'est le fait de la confiance : régulièrement en CFA en début de saison, Mollo n'entrait plus dans les plans de Galtier. Les blessures, les départs à la CAN (Gradel) et les performances moyennes (KMP) ont changé la donne, et le coach Forézien a visiblement décidé de laisser une chance au plus grand fan de Cristiano Ronaldo. Désormais, il n'a plus besoin de particulièrement se montrer pour gagner sa place : Mollo est détendu et fait parler la poudre. C'est pourquoi il faudrait peut être envisager de le maintenir titulaire après la CAN. Mais comment ? En effet, on ne peut pas mettre sur le banc un Max-Alain Gradel relativement performant cet Automne, ni un Romain Hamouma qui revient en forme. Par ailleurs, il n'y a que deux côté donc deux ailiers. Mais le « problème » Mollo pourrait devenir une solution miracle ! Il est évident que l'ASSE a besoin d'un n°10 pour jouer derrière les attaquants. Autant dire que Benjamin Corgnet ne se montre pas au niveau, et que les Lemoine, Cohade ou Clément n'ont pas les qualités requises pour le poste. Or, titulariser Mollo pourrait libérer Hamouma pour le poste de n°10. On se trouverait alors avec un onze aux qualités techniques bien supérieures, et une meilleure capacité à alimenter les attaquants en bons ballons. Mais cela passe aussi par un changement de mentalité au sein du staff...
Du jeu, du jeu et encore du jeu !
Pour gagner au Foot, c'est simple : il faut marquer un but de plus que l'adversaire. Là, il y a deux écoles : marquer un maximum en se disant que malgré un éventuel naufrage défensif, on marquera plus que l'on encaissera ; ou alors être solides derrière et essayer de marquer ce petit but (souvent en contre) qui fera la différence. Vous l'aurez deviné, notre cher Galette est plutôt adepte de la seconde option. Mais celle-ci a prouvé ses limites :
- Pour défendre, il faut qu'il y ait des attaques : le SRFC-ASSE de Dimanche dernier est la parfaite illustration de ce qui se passe lorsque deux coach choisissent la seconde option, à savoir une purge et un match nul dont tout le monde ressort frustré.
- Des difficultés offensives : bien défendre requiert un effort défensif général. Or, un attaquant qui tacle et presse sera bien moins lucide devant le but.
- Lorsque l'on craque, on est piégés : le ASSE-Monaco du début de saison est un bel exemple de ce cas de figure. Un but anecdotique, suivi par une heure de domination stéphanoise presque stérile (un seul petit but, avec pourtant une période de supériorité numérique). Lorsqu'on ne pense qu'à défendre, on ne sait plus marquer.
Cependant, il suffit de regarder les équipes les plus offensives comme (excusez moi) l'OL ou encore l'OM, pour vite comprendre l'intérêt d'une stratégie tournée vers l'offensive :
La possession de balle, qui limite les possibilités d'attaques adverses : la meilleure défense, c'est l'attaque !
La capacité de réaction : lorsque nos verts encaissent un but, on a souvent le sentiment que ça va être très très compliqué. Une équipe offensive a en revanche une capacité de réaction lui permettant de repartir à l'attaque même après un ou deux buts encaissés.
- Un jeu attrayant et des matchs fous : les exemples ne manquent pas, il suffit de regarder le TFC-ASSE (3-5) d'hier ou le FCN-OL (3-2) de mardi.
Le match d'hier nous a montré ce dont étaient capables les verts lorsqu'ils étaient décidés à jouer. Alors oui, le 18ème de L2 nous a mis 3 buts (cependant un csc, un penalty et une frappe venue d'ailleurs : Ruffier n'a rien eu à faire). Mais les verts ont mis 5 buts ! C'était quand la dernière fois ? Et honnêtement, ne vous êtes vous pas éclatés dans votre canapé ou dans les tribunes ?
Ce match nous a prouvé que les verts ne sont pas seulement une « équipe solide, bien en place, qui marque peu mais n'encaisse que rarement », si caractéristique de l'équipe française. Nos verts sont capables de jouer, de réagir après avoir été menés, de repartir après être rejoints au score, enfin de produire du beau jeu et de se procurer des occasions à la pelle ! Personnellement, j'aimerais bien voir ça dans le Chaudron Dimanche...
Alors, du jeu ou de la solidité ? À vous de juger !
