De Bontin : "Cela manquait effectivement de professionnalisme"

Pros | Publié le par Tibo | 32 commentaires
Pour la première fois depuis l'échec des négociations avec Peak6, Jérôme De Bontin, qui serait devenu le président de l'AS Saint-Etienne si Peak6 avait pris le contrôle du club, revient sur cet échec et en explique les raisons dans les colonnes de l'Equipe :

"Peak6 a demandé plus de temps. Les vendeurs étaient un peu pressés de conclure. Les deux parties ont leur part de responsabilité. Avec la nouvelle saison qui approchait et le mercato estival, on a voulu aller au plus vite. Et, à un moment, il a fallu prendre une décision pour l'avenir du club. 
Une fois que l'on s'est mis d'accord pour entrer en négociations exclusives, les vendeurs ont voulu vite communiquer. Peak6 n'y était pas très favorable mais l'a accepté. La négociation exclusive ne donnait aucune obligation si ce n'est celle d'empêcher le vendeur de se servir de notre offre pour faire monter les enchères avec un autre acheteur potentiel. On s'était entendus sur un montant et Peak6 a montré ses bonnes intentions. Mais, très vite, Peak6 a informé les vendeurs qu'on les libérait de cette clause et ils ont cru qu'on ne voulait plus faire affaire. Ils ont eu une réaction épidermique qui a surpris Peak6. Cela manquait effectivement de professionnalisme. 

On a plus été confrontés à un problème de procédures et de calendrier. Il y a eu une première rencontre en avril, puis le fondateur et propriétaire de Peak6 s'est déplacé à Saint-Etienne pour rencontre MM Caïazzo et Romeyer. Il avait un projet ambitieux pour l'ASSE et était prêt à y mettre des moyens conséquents. On s'est entendus sur une période donnée pour la clause de négociations. Mais très vite on s'est aperçus que ce calendrier était trop ambitieux. J'ai toujours eu une bonne relation avec eux ainsi qu'avec Fréderic Paquet. Je pense qu'ils ont trop communiqué après la fin des négociations et ont laissé colporter des choses inexactes. Ce n'était pas utile de se répandre dans la presse. On a parfois eu le sentiment que les vendeurs avaient du mal à laisser partir le club, ce qui peut se comprendre. Parfois l'un disait quelque chose, et l'autre totalement l'inverse."
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