Dall'Oglio : "Une déroute, une de plus, une défaillance collective"

Pros | Publié le par Joris | 84 commentaires

De nouveau humilié avec son équipe à Rennes ce samedi (5-0), Olivier Dall'Oglio vient de se présenter en salle de conférence de presse pour revenir sur la rencontre. Il dénonce l'attitude de ses joueurs notamment en seconde période. 

Olivier Dall'Oglio : "Oui une déroute, une de plus malheureusement. Une déroute qui n’arrive pas au bon moment, ce n'est jamais le bon moment. Je suis très déçu du comportement de l’équipe après le pénalty, j’attendais plus de rébellion de la part des gars, je sais qu’ils en sont capables mais je ne l'ai pas senti ce soir. Des obstacles il y en aura, il faudra les surmonter et pas s’écrouler comme ce soir. Je ne suis pas satisfait du tout du comportement. (...) On cherche à comprendre sur cette différence observée entre ce qu'il se passe à domicile et à l'extérieur. On ne voit pas les mêmes attitudes, pas la même détermination, pas la même rage de gagner. Il faudra travailler dessus, ce n’est pas acquis, je n’ai pas toutes les explications, si je les avais, j'aurais apporté des corrections.

Le geste de Mathieu Cafaro ? C'est dur à expliquer, les matchs sont déjà durs à 11 contre 11, c'est encore plus compliqué à dix en infériorité numérique. On doit être plus solide, on ne peut pas trouver d’excuse là-dessus. Le carton rouge ? C'est logique et dur aussi, je ne suis pas sûr que ce soit volontaire, j'ai l'impression que c'est plus un réflexe. L'arbitre applique la règle, je n’ai rien à dire là-dessus. (...) Avant ce fait de jeu, on était sans maîtrise mais on était en place, on a la première occasion. J’ai senti en terme technique un peu de fébrilité, il nous en manque encore beaucoup au niveau de la technique
."

Olivier Dall'Oglio a ensuite été interrogé par rapport aux propos de Gautier Larsonneur évoquant la nécessité de travailler et d'être humble : "Du travail il y en a, de l’humilité certainement. L’implication c’est tout le temps, pas que de temps en temps, c’est le métier qui veut ça. Il faut faire plus, on va aller chercher ce qu’on peut chercher mais il faudra une toute autre mentalité que ce que j’ai vu ce soir notamment sur la deuxième mi-temps. (...) Ce soir, c'est une défaillance collective, notre seule force à nous elle est collective, si on l’oublie on n'existe plus. C'est une implication à tous les moments de tout le monde dont on a besoin."

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