Dall'Oglio ne veut pas faire de discussions de comptoirs après #ASSEOM
Interrogé sur ses choix tactiques ce dimanche soir face à Marseille (0-2), Olivier Dall’Oglio n’a pas voulu épiloguer au moment de parler d’une association entre Stassin et Sissoko.
L’association Stassin-Sissoko verra t-elle le jour d’ici la fin de saison ? C’est en tout cas un souhait pour de nombreux supporters de l’AS Saint-Étienne depuis l’arrivée du Belge chez les Verts. Régulièrement questionné sur le sujet par la presse, Olivier Dall’Oglio n’a pas voulu s’éterniser sur cette considération tactique, dimanche en conférence de presse. Pour le technicien stéphanois, la compatibilité entre les deux joueurs n’est pas si évidente : "Je sais que vous êtes friands de placer des joueurs les uns avec les autres mais si on met deux joueurs avec le même profil sur le terrain, je ne suis pas certain que cela fonctionne. Je ne veux pas plus développer, on peut toujours avoir à redire une fois que la rencontre est terminée.
Ce que je sais, c'est que devant nous avons besoin de profondeur et nos joueurs de profondeur sont tous blessés. Nous avions pris un garçon comme Ben Old pour cela. Je ne suis pas là pour improviser des choses, je suis là pour travailler. Pour associer des joueurs ensemble, il faut avoir les moyens de les associer, sinon c’est simplement faire des discussions de comptoirs, et nous ne faisons pas cela."
Hier au coup d’envoi, c’est Lucas Stassin qui a pris place à la tête de l’attaque stéphanoise, remplacé après l’heure de jeu par Ibrahim Sissoko dans une animation avec cinq défenseurs. Olivier Dall’Oglio s’est exprimé sur ce choix tactique : "L’idée de la composition de départ c’était d’être solide face à une équipe qui apporte le surnombre dans l’axe. Nous n’avons pas été assez agressifs, sur le plan tactique, nous nous attendions à ce genre de démonstration de l’OM. C’est dur de défendre face à eux, l’idée était simple, être solide et ressortir fort.
Ce système était mis en place pour cette rencontre, notamment avec nos soucis d’absences. On était obligé de pallier nos blessures, il faut être capable de tenter des choses, et puis, je ne pense pas que ce soit spécialement un problème de système. Pour exister en Ligue 1, il va falloir que l’on devienne plus agressifs, être plus entreprenants. Ce soir à part Davitashvilil à l’entame et Aiki quand il rentre, il n’y a pas eu grand chose. Quand on amène de la vitesse ça va mieux mais en ce moment, la vitesse, on la cherche."
