Complètement fou, incroyable, inimaginable : Les Verts se remémorent la Coupe de la Ligue

Pros | Publié le par Tibo | 19 commentaires
C'était il y a cinq ans, les Verts décrochaient un nouveau trophée qui pouvait venir garnir un palmarès déjà conséquent, la Coupe de la Ligue. Un moment fort pour les joueurs et les supporters, dans un stade de France au 3/4 Vert qui laisse des souvenirs impérissables à ceux qui ont vécu ce moment. 

Dans le dernier numéro de Maillot Vert, plusieurs joueurs se remémorent cette finale, c'est le cas de Romain Hamouma : "Des souvenirs ? J'en ai plein la tête. Mais celui qui me vient immédiatement, c'est l'ambiance incroyable qui régnait dans le bus en direction du stade de France... Aussi incroyable que cela puisse paraître, à quelques heures du début de la finale, nous étions très décontractés. Pierre-Emerick Aubameyang, jamais avare pour détendre l'atmosphère, nous avait dégoté une base avec un son musical de fou ! Pendant que le staff restait sagement assis à l'avant du bus, nous, joueurs, profitions de cette ambiance musicale incroyable ! Pendant toute la durée du trajet, environ trente minutes, tous les joueurs semblaient concernés et habités par ce mouvement musical et en même temps nous restions déterminés sur l'objectif de cette Coupe de la Ligue. Sans paraître présomptueux, nous étions assez sûr de notre force. Aujourd'hui, ce souvenir reste encore impérissable."

Ruffier de son côté reste marqué par le peuple Vert : "Inimaginable, je n'en reviens toujours pas. Lorsque je revois les photos ou vidéos de cette finale, je reste toujours surpris par l'engouement de nos supporters. J'avais l'impression que tous les stéphanois étaient au stade de France à Saint-Denis. Les chants de nos supporters prenaient systématiquement l'ascendant sur ceux des Rennais, nous avions l'impression de jouer à domicile. C'est dans ce type de moments festifs pour le club que tu t'aperçois vraiment de son pouvoir d'attraction. Je peux affirmer aujourd'hui, que sans le soutien de cette fièvre verte, la victoire aurait été plus délicate à obtenir."

Pour Brison, c'est le coup de sifflet final, la délivrance et la satisfaction de laisser une trace dans l'histoire du club qui prime : "Je n'oublierai jamais le coup de sifflet final du match. Les scènes de joie qui ont suivi, c'était comme une libération, à la mesure de la difficulté des 90 minutes que l'on venait de vivre. L'équipe était crispée et n'avait pas fait un grand match mais on venait d'assurer l'essentiel : ramener un titre avec notre génération à Saint-Etienne. Je me souviens très bien de ces longues minutes tous ensemble, à profiter de l'instant sur la pelouse, on tombait dans les bras des uns des autres. Sur le coup, tu ne réfléchis pas, tu embrasses tout le monde. Moi, j'étais allé vers Jipé Mignot, qui n'avait pas eu la chance de jouer ce match, mais aussi vers François Clerc et Coco (Cohade). 
Ce que je n'imaginais pas en revanche, c'est l'accueil que nous réserveraient les Stéphanois le lendemain. On savait qu'on avait fait quelque chose de costaud, mais le défilé en bus impérial au coeur d'une marée verte, c'était juste complètement fou à vivre ! C'est là qu'on a vraiment pris conscience de l'épine qu'on venait de retirer du pied du peuple vert."
Photo de Romain HamoumaPhoto de Stéphane Ruffier
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