Compan aurait voulu finir ici

Pros | Publié le par Tibo | 0 commentaire
Nous vous l'avions annoncé il y a plusieurs semaines. A 34 ans, Lilian Compan a décidé de mettre un terme à sa carrière. Il évoluait dans son club formateur, l'AS Cannes en CFA (dans le même groupe que la réserve stéphanoise). Dans les colonnes du Progrès, l'ancien attaquant des verts revient sur son passage à l'ASSE qui l'a vraiment marqué : "Dans une carrière il faut faire des choix, parfois on se trompe, mais je n’ai aucun regret. J’aurais vraiment aimé finir à l’ASSE. Si j’avais su que ça serait mon dernier but, mon dernier match, ma dernière minute sous le maillot vert… J’avais dit que je voulais rester. Je ne suis pas rancunier. Ça serait une fierté de revenir ici. Mon fils est stéphanois, j’ai prévu de lui faire découvrir le chaudron." Quels sont vos meilleurs souvenirs en vert ? "J’en ai deux très bons. Le premier est celui de la montée ou plutôt du titre de Ligue 2. On gagne 2 à 1 contre Châteauroux, le chaudron était bouillant, c’était grandiose, un moment fantastique. Le deuxième est la demi-finale de coupe de la Ligue contre Sochaux. On perd 3 à 2, mais le stade était vraiment euphorique." Un coach vous a-t-il particulièrement marqué ? "J’ai connu Antonetti et Baup. Avec Antonetti nous sommes partis derniers de L2 pour terminer premiers et monter en Ligue 1. Avec Baup on a terminé sixième de Ligue 1, c’était pas mal non plus." Quel regard portez-vous sur l’équipe actuelle ? "J’aime bien ce mélange entre jeunes et joueurs d’expérience. J’aime bien Sako que j’ai côtoyé en Ligue 2, il est très puissant. Il y a la surprise Zouma, et puis Batlles, ce qu’il fait à 36 ans, je dis « Chapeau ». Médiatiquement, cette année on laisse Sainté (sic) tranquille. Si ça continue, l’Europe me semble jouable." Une place dans la cellule recrutement de l'AS Cannes l'attend pour sa reconversion, mais Compan a aussi postulé à l'ASSE : "J’ai repris contact avec le club pour proposer mes services. Je leur ai simplement dit que j’étais libre. S’ils le souhaitent, ils savent où me trouver. Ça serait un beau clin d’œil."
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