Caiazzo parle introduction en bourse

Bernard Caiazzo est revenu dans une interview accordée au Progrès sur le fond de pension américain qui était censé injecter de l'argent dans les comptes de l'ASSE. Il a évoqué ne pas être contre un introduction du club en bourse malgré le précédent de Lyon (les actions ont chuté rapidement et ne sont jamais remontées malgré un bilan sportif positif.) "On était proche de conclure quand est tombée l'histoire des Bleus, leur refus de s'entraîner. Quand le New York Times titre « Honte à la France » il y a forcément une défiance. C'est ce que nous ont formulé les dirigeants du fonds d'investissement. Moi, je leur ai écrit qu'on était en tête du championnat et qu'on ira peut-être vers une introduction en bourse, tout seul. J'ai expliqué à Roland qu'il n'y aurait ainsi pas de perte de pouvoir, même si les Américains avaient, également, garanti que le directoire ne bougerait pas. On n'a pas besoin de 100 millions, seulement 20 ou 30. Il faut y réfléchir dans les prochaines semaines. Le football français est en zone de danger. Je suis très surpris des pertes de l'OL que j'évaluais à 25 millions et qui sont de 35 net, donc de 50 en brut car ils enlèvent un tiers qui correspond au crédit d'impôts. 50 sur un budget de 166, c'est beaucoup. Aulas parle de perte conjoncturelle alors que le club a été demi-finaliste de la Champion's League. S'ils ne vendent pas des joueurs, ils vont accuser une perte de 25 à 30 millions. Et je veux bien qu'on dise que le capital joueurs représente 200 millions d'euros, mais pas sur les bases de cette année. La vérité, c'est que l'OL a utilisé l'argent destiné au stade pour réaliser des transferts. Mais c'est vrai, Jean-Michel Aulas et Jérôme Seydoux peuvent remettre de l'argent dans le club."