Caiazzo parle de Trémoulinas, Pejcinovic et des charges qui tuent la L1

Pros | Publié le par Thomas | 35 commentaires
Le président du comité de surveillance de l'ASSE Bernard Caiazzo était l'invité de l'émission Le Club sur beIN Sport et a lâché quelques confidences sur Eurosport. Dans son rôle, il évoque le lourd handicap que possède le championnat français par rapport aux autres grands championnats, ce qui se ressent forcément dans la compétitivité de la L1 au sein d'un monde rythmé par l'argent :
"On a essayé de garder Benoît Trémoulinas, mais on ne pouvait pas lui donner 300 000 euros par mois à Saint-Etienne, ce n’est pas possible ! Trémoulinas va sur ses 29 ans, ce n’est pas le genre de garçon qui va dire "moi je vais m’asseoir sur la moitié de cette somme." C’est normal qu’un garçon de cet âge raisonne sur quatre ans comme ça, c’est son dernier contrat. Il a  très bien fait car il a signé à Séville. Là-bas il va gagner 150 000 euros nets, ce qui est l’équivalent de 300 000 euros bruts en France, déclare Caiazzo, fataliste, relayé par Foot01. En Espagne ils ont l’avantage d’avoir des sociétés tierces. On ne peut pas se battre avec ces équipes sur le marché des transferts. Regardez Aboubakar, Porto n'a payé que 3 millions d'euros à Lorient, ce sont des sociétés tierces qui ont complété le transfert. Une pratique interdite en France. (...) Pejcinovic n'a jamais eu de grand contrat, on ne pouvait pas lutter (l'ancien Aiglons va toucher 3 fois plus à Moscou que ce que lui proposait l'ASSE). Notre situation est terrible au regard de la compétitivité européenne. L'ASSE, depuis 4 ans, on a vu nos charges d'Etat augmenter de 10 millions d'euros. J'aurais aimé recruter mais la pression fiscale que nous subissons et que la taxe à 75% a accrue, nous y empêche."
Photo de Jessy Moulin
chevron_right Voir la fiche de Jessy Moulin
keyboard_arrow_down Commentaires (35) keyboard_arrow_down