Caïazzo, les charges, toujours les charges

Pros | Publié le par Tibo | 12 commentaires
Dans un long entretien accordé au Progrès, Bernard Caïazzo explique le manque de compétitivité économique du club par les trop nombreuses charges, utilisant à nouveau une comparaison choc ! Bernard Caäzzo Icon Sport"C'est très simple à comprendre. La France est le pays où on subit les plus fortes charges d'état. Pour l'ASSE, elle représente chaque saison 10 millions de plus. Nous avons un déficit structurel annuel de 10M€. Nous utilisons le produit de nos ventes pour combler ce déficit. L'argent qu'il reste est utilisé pour le recrutement : 5 millions pour Tabanou, 3.5 pour Corgnet, 4.5 pour Erding, le prêt de Guilavogui nous a coûté 1.3M€. Celui de Ricky nous coûte de l'argent. 
Il y a aussi les renouvellement de contrats : Perrin, Ruffier... Je serais le plus heureux du monde si nous avions pu enrôler Gomis, Stambouli, Wass. Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Ce déficit est estimé à 15 millions à Lille et Bordeaux, 20 à Lyon et un peu plus encore à Marseille."  Avant d'une nouvelle fois insister sur la nécessité de réformer le football : 

"Le football Français est un football de mécenat. Je ne me bats pas uniquement pour Saint-Etienne, mais pour expliquer la situation économique de notre football. On ne peut continuer avec un football autant matraqué fiscalement et socialement. Le Real ou le Bayern ont un montant de charges sociales inférieur à celui d'un club de national. Ce n'est pas une question de droite ou de gauche mais de savoir si on veut ou non soutenir le football. Si, depuis 2010, il n'y avait pas eu l'augmentation des charges, nous n'aurions pas eu besoin de vendre Guilavogui, Aubameyang ou Ghoulam et pour remonter plus loin, Matuidi et Payet."
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