Caïazzo contre la dictature

"Je n'ai jamais vu vingt clubs Français dans une réunion de travail européenne. C'est un carton jaune adressé à ce projet, qui est une sorte de ligue fermée, et à l'ECA. Je ne peux pas accepter un système dans lequel une toute petite minorité prend le pas sur une écrasante majorité. Ça s'appelle une dictature. Et face à la dictature, il y a toujours une révolte. L'ECA ne s'attendait pas à une levée de bouclier aussi massive dans un laps de temps aussi court. La majorité silencieuse a cessé de l'être. C'est la survie de nos clubs dont il s'agit."
Le président du conseil de surveillance c'est en tout cas trompé sur un point. Il confiait récemment qu'il ne croyait pas que le Président du Paris Saint-Germain soutiendrait ce projet. Il s'est trompé, le PSG s'est rangé dans le camp des gros ce qui fait dire à Olivier Létang : "Paris joue contre son camp. Il a été démontré que cette réforme est un élément destructeur des revenus des ligues. Le PSG voudrait qu'il y ait moins de richesses qui soient créées en France. C'est un non-sens. La position prise par Noël Le Graët est assez claire."